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Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi

mercredi 11 août 2010

LES 16 COMMANDEMENTS DE LA VIE MATRIMONIALE ET LA PAROLE DE DIEU SUR LE MARIAGE

0. Introduction


Pendant la vie matrimoniale, il y a des moments inoubliables, des moments de joie et de bonheur mais aussi des moments de souffrance et de lutte. L’idéal matrimonial, c’est de rester toujours ensemble partageant les joies et les peines. N’est-ce pas ce que l’on se promet le jour du mariage? N’est-ce pas le sens de ces mots de la Bible tellement aimés par les couples qu’on en fait une belle chanson: Là où tu iras, j’irai avec toi (…) ton peuple sera mon peuple, ton Dieu sera mon Dieu (Ruth 1, 16). Si donc dans la vie de couple, chacun( e) s’efforce de rendre heureux(se) l’autre, celui ou celle que son cœur a choisi, la vie de couple passera pour une vie heureuse. Même quand viendront les moments durs, où des vagues violents s’acharneront contre eux, la barque de la vie matrimoniale même si elle pourrait être secouée, elle restera intacte. Les conseils que nous voulons vous proposer vous aideront à vivre heureux dans votre vie de couple. Ce sont ces conseils que nous voudrions considérer comme les commandements de la vie matrimoniale.

I. LES 16 COMMANDEMENTS DE LA VIE MATRIMONIALE

1. Le temps d’or: Essaie d’avoir du temps pour l’autre, et que ce temps passé ensemble soit pour toi comme un temps d’or.

2. Sorties fréquentes: Sors de temps en temps avec ton conjoint, ne préfère pas la compagnie des autres. Cette sortie ne signifie pas : aller montrer à ta femme un autre endroit ou la faire tout simplement quitter la maison. Cela signifie être avec elle.

3. Entendre et Ecouter : Si elle ou il te parle, ne te contente pas seulement d’entendre, laisse ton journal, laisse de regarder la télé, regarde-le (la) dans les yeux. Il/elle se rendra compte que tu es en train d’ écouter ce qu’il /elle te dit. Il /elle se rendra compte que ce qu’elle /il dit a suscité un intérêt pour toi.

4. Toujours comme des fiancés: Il faut garder vivant toujours l’illusion de vos premiers jours de fiançailles. Il faut essayer de conquérir chaque jour cette ambiance.


5. De bons souvenirs: Il faut se rappeler les grands moments de joie partagés ensemble. Il faut célébrer ces moments avec une certaine fréquence.


6. Rêves des amoureux: Il faut essayer de rêver comme les amoureux avec tout ce que cela comporte de créativité; mais il faut garder les pieds sur terre comme les Époux.

7. Donner le visage au futur: Essayez de planifier ensemble le futur ce qui vous aidera à améliorer le présent.


8. Il n’y a pas un/une autre comme toi: Laisse entendre l’autre qu’il n’y a pas un/une autre comme lui. Cherche toujours sa compagnie et valorise toujours ce qu’il/elle fait.


9. L’importance des célébrations: Essaie de te rappeler les dates les plus importantes ( anniversaire, date de mariage, etc.) Cherchez de les célébrer ensemble.


10. Aide-moi: Essaie de demander conseil à ton mari /ta femme. Que ton conjoint soit le premier à t’aider à trouver les solutions pour tes problèmes. Cela vous aidera à vous unir davantage et votre amour grandira de façon merveilleuse.

11. Toujours des louanges: Ne prends pas plaisir de critiquer ton conjoint, encore moins ne le critique pas devant les amis ou quand il est absent. Les mots qui sortent de ta bouche devront toujours être des mots de louanges: Oh! que tu es beau/belle mon/ma chéri(e); Tu es toujours élégant(e) mais aujourd’hui c’est super… et d’autres mots de ce genre…


12. Une surprise pour toi: essaie de la/le surprendre avec de petits cadeaux ou autres choses auxquelles, elle/il n’avait pas pensé. Ceci peut être un petit cadeau: une sortie de surprise, une nouvelle agréable, un habit qu’elle/il aime, des fleurs, ... Il faut user un peu de créativité, que trois mois ne se passent sans une petite surprise.


13. Je venais en pensant à toi: Essaie de chercher ou d’attendre ton conjoint quand il arrive à la maison. Dis-lui que tu ne pensais qu’à elle/lui, que tu l’attendais et que tu pensais à elle toute la journée. Cela lui donnera beaucoup de joie et fera croître en vous l’amour matrimonial.
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14. Toujours un baiser avant de se séparer N’oublie pas de dire adieux quand tu la/le quittes. Chaque jour un baiser avant de se séparer est une pratique très recommandable. Dans l’amour matrimonial, un baiser ne sera jamais de trop!

15. Avant tout la vérité : essaie d’être sincère mais ne manifeste pas cette vérité de façon à blesser l’autre. Vérité toujours, mais douceur par dessus tout!

16. Je voudrais rester avec toi: préfère toujours l’amitié de ton conjoint. Préfère-la avant toute autre amitié ou compagnie.

Conclusion :

Celui/ celle qui essaiera de mettre en pratique ces commandements, peut espérer dans sa famille une bénédiction divine sans mesure et une vie matrimoniale heureuse. Testez-le vous même et vous verrez ce que vous vous êtes privés sans le savoir.


(Source : Bulletin du Sanctuaire marial de Mont Sion Gikungu, Echo du Sanctuaire Mont Sion, N°3-’08)

Prière du Pape JP II pour les familles

à l'occasion du Jubilé des familles, le 15 octobre 2000.

Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre,
Toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus Christ, " né d'une Femme ", et par l'Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l'amour pour les générations qui se renouvellent sans cesse.
Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde.
Que les Jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l'amour.
Que l'amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles.
Enfin, nous te le demandons par l'intercession de la Sainte Famille de Nazareth, qu'en toutes les nations de la terre l'Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille, Toi qui es la Vie, La Vérité et l'Amour dans l'unité du Fils et du Saint-Esprit.
Amen.

Prière des parents


En ton Nom, Père,
Et par la grâce d'être père et mère
Que tu nous as donnée,
Daigne bénir nos enfants.
En ton Nom, O Christ,
Toi qui est le Fils et notre grand frère
Fais que nos enfants puissent toujours t'aimer
Comme nous t'aimons aujourd'hui.
En ton Nom, Esprit d'Amour,
Toi qui illumine les cœurs
Et fortifies les faibles,
Sois le guide de nos enfants,
Dans toutes les circonstances de notre vie.
Pour eux et en leur nom, nous te prions,
Père, Fils, Esprit Saint,
Garde-nous unis dans ton Amour.
Nous nous consacrons à toi, Dieu très bon,
Et nous te demandons de nous bénir à notre tour.

Amen.



Prière des parents


Seigneur Jésus, tu as voulu nous confier des enfants,
Nous te remercions pour ta confiance.
Nous te remercions aussi pour chacun d'eux,
Tout ce que tu as pu leur donner jusqu'à maintenant.
Ainsi que pour la joie que tu nous as donné.
Nous voulons te demander
Toute la lumière et tout l'amour dont nous avons besoin
Pour les aider à être des hommes et des femmes capables demain,
De faire un monde plus juste et plus fraternel,
Respectueux de la vie de famille,
Soucieux de donner toujours le meilleur d'eux-mêmes,
Et en étant témoins de ta force lorsqu'ils feront l'expérience de leur faiblesse.
Donne-nous cette force dans la foi
Pour que nous-mêmes soyons des témoins de ta présence auprès d'eux.
Qu'ils deviennent selon ton désir ces saints
Dont tu as besoin pour toucher le cœur des hommes.
Amen.


IGISABISHO C’INGO


Dawe wamaho, Wewe waremye umugabo n’umugore ubishushanije ko, ukabahezagira ngo barondoke, bagwire, bakwire isi yose. Turagutuye imiryango yose y’abantu, uyuhire imigisha, yigane Yezu, Mariya na Yozefu, Umuryango mweranda w’i Nazareti. Shira urukundo rwawe mu mitima y’abubatse, bahimbarwe n’uko bagize umubiri umwe, kubera rya Sakramentu ry’ukwubaka rifatanya umugabo n’umugore ngo babe na bo isôko ry’ubuzima. Egeranya abavyeyi n’abana babe umwe, nkuko muri umwe, Dawe na Mwana na Mutima Mweranda. Hezagira ivyo dutunze mu butungane, tubeho mu kuri no mu mahoro, tubisangirane umutima w’ikigongwe, ubabaye abashonje, ingenzi, n’abarushwa. Ndavyi yacu, rungika Mutima wawe mu ngo zose, abohore imitima ikiboshwe
n ‘ibicumuro, afashe abavyeyi kwubahana mu mabanga yabo, abafashe gusonera ubuzima bw’umwana kuva agisamwa, abafashe kumurera no kumubungabunga nk’umurima nyene basangiye na yo. N’uhumurize ingo ziri mu marira, zakirane umutima rugabo wa Yezu amakuba yo kuri iyi si. Muhanuzi w’agatangaza wewe ubona vyose, sukura inzu zirimwo ibigirwamana ; ingo zose zihinduke amayogi y’abihebera Imana n’amasengero yo kuninahaza Rugira, dukunde gusenga, twige kurekuriranira, tumenye gukenguruka ivyiza vyose, ubu no mu myaka yose. Amen.




II. Voulez-vous une Parole de Dieu qui guiderait votre vie matrimoniale ?


Gn. 1, 26 : Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
Gn 1, 27 : Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.

Gn. 1, 31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.

Gn 2, 23 : Alors celui-ci s'écria : Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l'homme, celle-ci !
Gn 2, 18 : Yahvé Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie.

Si 25 :1-Il est trois choses que mon âme désire, qui sont agréables à Dieu et aux hommes l'accord entre frères, l'amitié entre voisins, un mari et une femme qui s'entendent bien.


Si 25:2- Il est trois sortes de gens que hait mon âme, et dont l'existence me met hors de moi un pauvre gonflé d'orgueil, un riche menteur, un vieillard adultère et dénué de sens.
Si 25:3- Si tu n'as rien amassé dans ta jeunesse, comment dans ta vieillesse aurais-tu quelque chose?
Si 25:4- Quelle belle chose que le jugement joint aux cheveux blancs et, pour les anciens, de connaître le conseil!
Si 25:5- Quelle belle chose que la sagesse chez les vieillards et chez les grands du monde une pensée réfléchie!
Si 25:6- La couronne des vieillards, c'est une riche expérience, leur fierté, c'est la crainte du Seigneur.
Si 25:7- Il y a neuf choses qui me viennent à l'esprit et que j'estime heureuses et une dixième que je vais vous dire un homme qui trouve sa joie dans ses enfants, celui qui voit, de son vivant, la chute de ses ennemis;

Si 25:8- heureux celui qui vit avec une femme de sens, celui qui ne laboure pas avec un bœuf et un âne, celui qui n'a jamais péché par la parole, celui qui ne sert pas un maître indigne de lui;




Si 25:9- heureux celui qui a trouvé la prudence et qui peut s'adresser à un auditoire attentif;
Si 25:10- comme il est grand celui qui a trouvé la sagesse, mais personne ne surpasse celui qui craint le Seigneur.
Si 25:11- Car la crainte du Seigneur l'emporte sur tout celui qui la possède, à quoi le comparer?

Si 25:13- Toute blessure, sauf une blessure du cœur! toute méchanceté, sauf une méchanceté de femme!
Si 25:14- tout malheur, sauf un malheur qui vient de l'adversaire! toute injustice, sauf une injustice qui vient de l'ennemi!
Si 25:15- Il n'y a pire venin que le venin du serpent, il n'y a pire haine que la haine d'un ennemi.
Si 25:16- J'aimerais mieux habiter avec un lion ou un dragon qu'habiter avec une femme méchante.
Si 25:17- La méchanceté d'une femme change son visage, elle fait grise mine, on dirait un ours.

Si 27:18- car, comme on supprime un homme en le tuant, tu as tué l'amitié de ton prochain.
Si 27:19- Comme on ouvre la main et l'oiseau s'envole, tu as perdu ton ami, tu ne le rattraperas pas.


Si 25:18- Son mari s'attable parmi ses voisins et, malgré lui, il gémit amèrement.
Si 25:19- Toute malice n'est rien près d'une malice de femme que le sort des pécheurs lui advienne!
Si 25:20- Une montée sablonneuse sous les pas d'un vieillard, telle est une femme bavarde pour un homme tranquille.
Si 25:21- Ne te laisse pas prendre à la beauté d'une femme, ne t'éprends jamais d'une femme.
Si 25:22- C'est un objet de colère, de reproche et de honte qu'une femme qui entretient son mari.
Si 25:23- Cœur abattu, visage triste, blessure secrète, voilà l'œuvre d'une femme méchante. Mains inertes et genoux sans force, telle est la femme qui fait le malheur de son mari.

Si 27:16- Qui révèle les secrets perd son crédit et ne trouve plus d'ami selon son cœur.
Si 27:17- Envers ton ami sois affectueux et confiant, mais si tu as révélé ses secrets ne cours plus après lui;
Si 27:20- Ne le poursuis pas : il est loin, il s'est enfui comme la gazelle échappée au filet.
Si 27:21- Car on panse une blessure, on pardonne une injure, mais pour qui a révélé un secret, plus d'espoir.


Si 28:8- Reste à l'écart des querelles et tu éviteras le péché; l'homme passionné attise les querelles;
Si 28:9- le pécheur sème le trouble parmi les amis, parmi les gens qui vivent en paix il jette la brouille.
Si 28:10- Le feu brûle suivant son combustible, la querelle se propage d'après sa violence; la fureur d'un homme dépend de sa force, sa colère monte selon sa richesse.

Si 28:11- Une querelle soudaine allume le feu, une dispute irréfléchie fait verser le sang.
Si 28:12- Souffle sur une flammèche, elle s'enflamme, crache dessus, elle s'éteint telle est la puissance de ta bouche.

Si 28:13- Fi du bavard et du fourbe ils ont perdu beaucoup de gens qui vivaient en paix.
Si 28:14- La troisième langue a ébranlé bien des gens, les a dispersés d'une nation à l'autre; elle a détruit de puissantes cités et renversé des maisons de grands.

Si 28:13- Fi du bavard et du fourbe ils ont perdu beaucoup de gens qui vivaient en paix.
Si 28:14- La troisième langue a ébranlé bien des gens, les a dispersés d'une nation à l'autre; elle a détruit de puissantes cités et renversé des maisons de grands.

Si 28:15- La troisième langue a fait répudier des femmes parfaites, les dépouillant du fruit de leurs travaux.

Si 28:25- Dans ton langage use de balances et de poids, à ta bouche mets porte et verrou.
Si 28:26- Garde-toi de faire par elle des faux pas, tu tomberais au pouvoir de celui qui te guette.

Si 36:21- Une femme accepte n'importe quel mari, mais il y a des filles meilleures que d'autres.
Si 36:22- La beauté d'une femme réjouit le regard, c'est le plus grand de tous les désirs de l'homme.
Si 36:23- Si la bonté et la douceur sont sur ses lèvres, son mari est le plus heureux des hommes.
Si 36:24- Celui qui acquiert une femme a le principe de la fortune, une aide semblable à lui, une colonne

Si 36:25- Faute de clôture le domaine est livré au pillage, sans une femme l'homme gémit et va à la dérive.
Si 36:26- Comment se fier à un voleur de grand chemin qui court de ville en ville?
Si 36:27- De même à l'homme qui n'a pas de nid, qui s'arrête là où la nuit le surprend.


Jn 2, 1 ¬– 11 : Les noces de Cana
1 Cor. 7, 1-40 : Mariage et Virginité

Ep. 5, 31 – 32 : Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église.

1 Jn 4,8 : Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour.

Mt 19, 4 : Il répondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme…"


Mt 19, 3 – 12 : Mt 19:3- Des Pharisiens s'approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l'épreuve : " Est-il permis de répudier sa femme pour n'importe quel motif ? "

Mt 19:4 - 5 : Il répondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme,
et qu'il a dit : Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair ?

Mt 19:6 - 10 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. " –


" Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie ? " –
" C'est, leur dit-il, en raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais dès l'origine il n'en fut pas ainsi.

Or je vous le dis : quiconque répudie sa femme - pas pour " prostitution " - et en épouse une autre, commet un adultère. "

Les disciples lui disent : " Si telle est la condition de l'homme envers la femme, il n'est pas expédient de se marier. "

Mc 10, 8 : Et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

Ep 5, 31 : Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair :

Mc 10, 9 : Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. "

Ga 6,2 : Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ.



III. L’amour des époux

(Cf. Cathéchisme de l’Eglise catholique, dès la pge 484)


2360 La sexualité est ordonnée à l’amour conjugal de l’homme et de la femme. Dans le mariage l’intimité corporelle des époux devient un signe et un gage de communion spirituelle. Entre les baptisés, les liens du mariage sont sanctifiés par le sacrement.

2361 " La sexualité, par laquelle l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre par les actes propres et exclusifs des époux, n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine dans ce qu’elle a de plus intime. Elle ne se réalise de façon véritablement humaine que si elle est partie intégrante de l’amour dans lequel l’homme et la femme s’engagent entièrement l’un vis-à-vis de l’autre jusqu’à la mort " (FC 11) :
Tobie se leva du lit, et dit à Sara : " Debout, ma sœur ! Il faut prier tous deux, et recourir à notre Seigneur, pour obtenir sa grâce et sa protection ". Elle se leva et ils se mirent à prier pour obtenir d’être protégés, et il commença ainsi : " Tu es béni, Dieu de nos pères ... C’est toi qui a créé Adam, c’est toi qui a créé Eve sa femme, pour être son secours et son appui, et la race humaine est née de ces deux-là. C’est toi qui a dit : ‘Il ne faut pas que l’homme reste seul, faisons-lui une aide semblable à lui’. Et maintenant, ce n’est pas le plaisir que je cherche en prenant ma sœur, mais je le fais d’un cœur sincère. Daigne avoir pitié d’elle et de moi et nous mener ensemble à la vieillesse ! " Et ils dirent de concert : "Amen, amen ". Et ils se couchèrent pour la nuit (Tb 8, 4-9).


2362 " Les actes qui réalisent l’union intime et chaste des époux sont des actes honnêtes et dignes. Vécus d’une manière vraiment humaine, ils signifient et favorisent le don réciproque par lequel les époux s’enrichissent tous les deux dans la joie et la reconnaissance " (GS 49, § 2). La sexualité est source de joie et de plaisir :
Le Créateur lui-même (...) a établi que dans cette fonction [de génération] les époux éprouvent un plaisir et une satisfaction du corps et de l’esprit. Donc, les époux ne font rien de mal en recherchant ce plaisir et en en jouissant. Ils acceptent ce que le Créateur leur a destiné. Néanmoins, les époux doivent savoir se maintenir dans les limites d’une juste modération (Pie XII, discours 29 octobre 1951).
2363 Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage : le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie. On ne peut séparer ces deux significations ou valeurs du mariage sans altérer la vie spirituelle du couple ni compromettre les biens du mariage et l’avenir de la famille.
L’amour conjugal de l’homme et de la femme est ainsi placé sous la double exigence de la fidélité et de la fécondité.

La fidélité conjugale
2364 Le couple conjugal forme " une intime communauté de vie et d’amour fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Elle est établie sur l’alliance des conjoints, c’est-à-dire sur leur consentement personnel et irrévocable " (GS 48, § 1). Tous deux se donnent définitivement et totalement l’un à l’autre. Ils ne sont plus deux, mais forment désormais une seule chair. L’alliance contractée librement par les époux leur impose l’obligation de la maintenir une et indissoluble (cf. CIC, can. 1056). " Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer " (Mc 10, 9 ; cf. Mt 19, 1-12 ; 1 Co 7, 10-11).
2365 La fidélité exprime la constance dans le maintien de la parole donnée. Dieu est fidèle. Le sacrement du mariage fait entrer l’homme et la femme dans la fidélité du Christ pour son Église. Par la chasteté conjugale, ils rendent témoignage à ce mystère à la face du monde.

S. Jean Chrysostome suggère aux jeunes mariés de tenir ce discours à leur épouse : " Je t’ai prise dans mes bras, et je t’aime, et je te préfère à ma vie même. Car la vie présente n’est rien, et mon rêve le plus ardent est de la passer avec toi, de telle sorte que nous soyons assurés de n’être pas séparés dans celle qui nous est réservée ... Je mets ton amour au-dessus de tout, et rien ne me serait plus pénible que de n’avoir pas les mêmes pensées que les tiennes " (hom. in Eph. 20, 8 : PG 62, 146-147).

La fécondité du mariage
2366 La fécondité est un don, une fin du mariage, car l’amour conjugal tend naturellement à être fécond. L’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au cœur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement. Aussi l’Église, qui " prend parti pour la vie " (FC 30), enseigne-t-elle que " tout acte matrimonial doit rester par soi ouvert à la transmission de la vie " (HV 11). " Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le magistère, est fondée sur le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation " (HV 12 ; cf. Pie XI, enc. " Casti connubii ").


2367 Appelés à donner la vie, les époux participent à la puissance créatrice et à la paternité de Dieu (cf. Ep 3, 14-15 ; Mt 23, 9). " Dans le devoir qui leur incombe de transmettre la vie et d’être des éducateurs (ce qu’il faut considérer comme leur mission propre), les époux savent qu’ils sont les coopérateurs du Dieu créateur et comme ses interprètes. Ils s’acquitteront donc de leur charge en toute responsabilité humaine et chrétienne " (GS 50, § 2).

2368 Un aspect particulier de cette responsabilité concerne la régulation de la procréation. Pour de justes raisons (cf. GS 50), les époux peuvent vouloir espacer les naissances
l’égoïsme mais est conforme à la juste générosité d’une paternité responsable. En outre ils régleront leur comportement suivant les critères objectifs de la moralité :

Lorsqu’il s’agit de mettre en accord l’amour conjugal avec la transmission responsable de la vie, la moralité du comportement ne dépend pas de la seule sincérité de l’intention et de la seule appréciation des motifs ; mais elle doit être déterminée selon des critères objectifs, tirés de la nature même de la personne et de ses actes, critères qui respectent, dans un contexte d’amour véritable, la signification totale d’une donation réciproque et d’une procréation à la mesure de l’homme ; chose impossible si la vertu de chasteté conjugale n’est pas pratiquée d’un cœur loyal (GS 51, § 3).


2369 " C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité " (HV 12).

2370 La continence périodique, les méthodes de régulation des naissances fondées sur l’auto-observation et le recours aux périodes infécondes (cf. HV 16) sont conformes aux critères objectifs de la moralité. Ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l’éducation d’une liberté authentique. En revanche, est intrinsèquement mauvaise " toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation "
(HV 14).

Au langage qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la contraception oppose un langage objectivement contradictoire selon lequel il ne s’agit plus de se donner totalement l’un à l’autre. Il en découle non seulement le refus positif de l’ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la vérité interne de l’amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout entière. Cette différence anthropologique et morale entre la contraception et le recours aux rythmes périodiques implique deux conceptions de la personne et de la sexualité humaine irréductibles l’une à l’autre (FC 32).
2371 " Par ailleurs, que tous sachent bien que la vie humaine et la charge de la transmettre ne se limitent pas aux horizons de ce monde et n’y trouvent ni leur pleine dimension, ni leur plein sens, mais qu’elles sont toujours à mettre en référence avec la destinée éternelle des hommes " (GS 51, § 4).
2372 L’Etat est responsable du bien-être des citoyens. A ce titre, il est légitime qu’il intervienne pour orienter la croissance de la population. Il peut le faire par voie d’une information objective et respectueuse, mais non point par voie autoritaire et contraignante. Il ne peut légitimement se substituer à l’initiative des époux, premiers responsables de la procréation et de l’éducation de leurs enfants (cf. PP 37 ; HV 23). Dans ce domaine il ne possède pas l’autorité d’intervenir par des moyens contraires à la loi morale.

Le don de l’enfant
2373 La Sainte Écriture et la pratique traditionnelle de l’Église voient dans les familles nombreuses un signe de la bénédiction divine et de la générosité des parents
(cf. GS 50, § 2).
2374 Grande est la souffrance des couples qui se découvrent stériles. " Que pourrais-tu me donner, demande Abram à Dieu ? Je m’en vais sans enfant ... " (Gn 15, 2). " Fais-moi avoir aussi des enfants ou je meurs ! " crie Rachel à son mari Jacob (Gn 30, 1).
2375 Les recherches qui visent à réduire la stérilité humaine sont à encourager, à la condition qu’elles soient placées " au service de la personne humaine, de ses droits inaliénables, de son bien véritable et intégral, conformément au projet et à la volonté de Dieu
" (CDF, instr. " Donum vitæ " intr. 2).

2376 Les techniques qui provoquent une dissociation des parentés, par l’intervention d’une personne étrangère au couple (don de sperme ou d’ovocyte, prêt d’utérus) sont gravement déshonnêtes. Ces techniques (insémination et fécondation artificielles hétérologues) lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père et d’une mère connus de lui et liés entre eux par le mariage. Elles trahissent " le droit exclusif à ne devenir père et mère que l’un par l’autre " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 1).

2377 Pratiquées au sein du couple, ces techniques (insémination et fécondation artificielles homologues) sont peut-être moins préjudiciables, mais elles restent moralement irrecevables. Elles dissocient l’acte sexuel de l’acte procréateur. L’acte fondateur de l’existence de l’enfant n’est plus un acte par lequel deux personnes se donnent l’une à l’autre, il " remet la vie et l’identité de l’embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l’égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants (cf. CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 5). " La procréation est moralement privée de sa perfection propre quand elle n’est pas voulue comme le fruit de l’acte conjugal, c’est-à-dire du geste spécifique de l’union des époux ... Seul le respect du lien qui existe entre les significations de l’acte conjugal et le respect de l’unité de l’être humain permet une procréation conforme à la dignité de la personne " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 4).


2378 L’enfant n’est pas un dû, mais un don. Le " don le plus excellent du mariage " est une personne humaine. L’enfant ne peut être considéré comme un objet de propriété, ce à quoi conduirait la reconnaissance d’un prétendu " droit à l’enfant ". En ce domaine, seul l’enfant possède de véritables droits : celui " d’être le fruit de l’acte spécifique de l’amour conjugal de ses parents, et aussi le droit d’être respecté comme personne dès le moment de sa conception " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 8).

2379 L’Evangile montre que la stérilité physique n’est pas un mal absolu. Les époux qui, après avoir épuisé les recours légitimes à la médecine, souffrent d’infertilité s’associeront à la Croix du Seigneur, source de toute fécondité spirituelle. Ils peuvent marquer leur générosité en adoptant des enfants délaissés ou en remplissant des services exigeants à l’égard d’autrui.

Les offenses à la dignité du mariage
2380 L’adultère. Ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le Christ condamne l’adultère même de simple désir (cf. Mt 5, 27-28). Le sixième commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument l’adultère (cf. Mt 5, 32 ; 19, 6 ; Mc 10, 12 ; 1 Co 6, 9-10). Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie (cf. Os 2, 7 ; Jr 5, 7 ; 13, 27).


2381 L’adultère est une injustice. Celui qui le commet manque à ses engagements. Il blesse le signe de l’Alliance qu’est le lien matrimonial, lèse le droit de l’autre conjoint et porte atteinte à l’institution du mariage, en violant le contrat qui le fonde. Il compromet le bien de la génération humaine et des enfants qui ont besoin de l’union stable des parents.

Le divorce
2382 Le Seigneur Jésus a insisté sur l’intention originelle du Créateur qui voulait un mariage indissoluble (cf. Mt 5, 31-32 ; 19, 3-9 ; Mc 10, 9 ; Lc 16, 18 ; 1 Co 7, 10-11). Il abroge les tolérances qui s’étaient glissées dans la loi ancienne (cf. Mt 19, 7-9).

Entre baptisé, " le mariage conclu et consommé ne peut être dissout par aucune puissance humaine ni pour aucune cause, sauf par la mort " (CIC, can. 1141).

2383 La séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique (cf. CIC, cann. 1151-1155).

Si le divorce civil reste la seule manière possible d’assurer certains droits légitimes, le soin des enfants ou la défense du patrimoine, il peut être toléré sans constituer une faute morale.

2384 Le divorce est une offense grave à la loi naturelle. Il prétend briser le contrat librement consenti par les époux de vivre l’un avec l’autre jusqu’à la mort. Le divorce fait injure à l’Alliance de salut dont le mariage sacramentel est le signe. Le fait de contracter une nouvelle union, fût-elle reconnue par la loi civile, ajoute à la gravité de la rupture : le conjoint remarié se trouve alors en situation d’adultère public et permanent :

Si le mari, après s’être séparé de sa femme, s’approche d’une autre femme, il est lui-même adultère, parce qu’il fait commettre un adultère à cette femme ; et la femme qui habite avec lui est adultère, parce qu’elle a attiré à elle le mari d’une autre (S. Basile, moral. règle 73 : PG 31, 849D-853B).

2385 Le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu’il introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et souvent tiraillés entre eux ; pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale.


2386 Il se peut que l’un des conjoints soit la victime innocente du divorce prononcé par la loi civile ; il ne contrevient pas alors au précepte moral. Il existe une différence considérable entre le conjoint qui s’est efforcé avec sincérité d’être fidèle au sacrement du mariage et se voit injustement abandonné, et celui qui, par une faute grave de sa part, détruit un mariage canoniquement valide (cf. FC 84).


Autres offenses à la dignité du mariage

2387 On comprend le drame de celui qui, désireux de se convertir à l’Evangile, se voit obligé de répudier une ou plusieurs femmes avec lesquelles il a partagé des années de vie conjugale. Cependant la polygamie ne s’accorde pas à la loi morale. Elle " s’oppose radicalement à la communion conjugale : elle nie, en effet, de façon directe le dessein de Dieu tel qu’il nous a été révélé au commencement ; elle est contraire à l’égale dignité personnelle de la femme et de l’homme, lesquels dans le mariage se donnent dans un amour total qui, de ce fait même, est unique et exclusif " (FC 19 ; cf. GS 47, § 2). Le chrétien ancien polygame est gravement tenu en justice d’honorer les obligations contractées à l’égard de ses anciennes femmes et de ses enfants.


2388 L’inceste désigne des relations intimes entre parents ou alliés, à un degré qui interdit entre eux le mariage (cf. Lv 18, 7-20). S. Paul stigmatise cette faute particulièrement grave : " On n’entend parler que d’inconduite parmi vous ... C’est au point que l’un d’entre vous vit avec la femme de son père ! ... Il faut qu’au nom du Seigneur Jésus ... nous livrions cet individu à Satan pour la perte de sa chair ... " (1 Co 5, 1. 4-5). L’inceste corrompt les relations familiales et marque une régression vers l’animalité.


2389 On peut rattacher à l’inceste les abus sexuels perpétrés par des adultes sur des enfants ou adolescents confiés à leur garde. La faute se double alors d’une atteinte scandaleuse portée à l’intégrité physique et morale des jeunes, qui en resteront marqués leur vie durant, et d’une violation de la responsabilité éducative.

2390 Il y a union libre lorsque l’homme et la femme refusent de donner une forme juridique et publique à une liaison impliquant l’intimité sexuelle.

L’expression est fallacieuse : que peut signifier une union dans laquelle les personnes ne s’engagent pas l’une envers l’autre et témoignent ainsi d’un manque de confiance, en l’autre, en soi-même, ou en l’avenir ?

L’expression recouvre des situations différentes : concubinage, refus du mariage en tant que tel, incapacité à se lier par des engagements à long terme (cf. FC 81). Toutes ces situations offensent la dignité du mariage ; elles détruisent l’idée même de la famille ; elles affaiblissent le sens de la fidélité. Elles sont contraires à la loi morale : l’acte sexuel doit prendre place exclusivement dans le mariage ; en dehors de celui-ci, il constitue toujours un péché grave et exclut de la communion sacramentelle.




2391 Plusieurs réclament aujourd’hui une sorte de " droit à l’essai ", là où il existe une intention de se marier. Quelle que soit la fermeté du propos de ceux qui s’engagent dans des rapports sexuels prématurés, " ceux-ci ne permettent pas d’assurer dans sa sincérité et sa fidélité la relation interpersonnelle d’un homme et d’une femme, et notamment de les protéger contre les fantaisies et les caprices " (CDF, décl. " Persona humana " 7). L’union charnelle n’est moralement légitime que lorsque s’est instaurée une communauté de vie définitive entre l’homme et la femme. L’amour humain ne tolère pas l’ "essai ". Il exige un don total et définitif des personnes entre elles (cf. FC 80).

En bref
2392 " L’amour est la vocation fondamentale et innée de tout être humain " (FC 11).

2393 En créant l’être humain homme et femme, Dieu donne la dignité personnelle d’une manière égale à l’un et à l’autre. Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle.


2394 Le Christ est le modèle de la chasteté. Tout baptisé est appelé à mener une vie chaste, chacun selon son propre état de vie.

2395 La chasteté signifie l’intégration de la sexualité dans la personne. Elle comporte l’apprentissage de la maîtrise personnelle.

2396 Parmi les péchés gravement contraires à la chasteté, il faut citer la masturbation, la fornication, la pornographie et les pratiques homosexuelles.

2397 L’alliance que les époux ont librement contractée implique un amour fidèle. Elle leur confère l’obligation de garder indissoluble leur mariage.

2398 La fécondité est un bien, un don, une fin du mariage. En donnant la vie, les époux participent à la paternité de Dieu.

2399 La régulation des naissances représente un des aspects de la paternité et de la maternité responsables. La légitimité des intentions des époux ne justifie pas le recours à des moyens moralement irrecevables (p. ex. la stérilisation directe ou la contraception).

2400 L’adultère et le divorce, la polygamie et l’union libre sont des offenses graves à la
dignité du mariage.

mardi 10 août 2010

(Dixième enseignement) TROIS POINTS DE CONTACTS


Objectif : Comprendre que l’Alliance d’Amour dans le Mouvement de Schoenstatt est une suite de l’alliance que le Père Kentenich a faite avec la Vierge Marie dans le Sanctuaire et qu’elle est aussi la porte d’entrée dans la Famille de Schoenstatt.

Éditorial :
« Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise)
« Avec amour, soyons à l’écoute et au service des pauvres.» (Résolution)

Ces mots: «Vierge Marie», «Sanctuaire », et «Père Kentenich» montrent que Dieu a des repères dans la manifestation de son amour envers les hommes. En concluant l’Alliance d’Amour, on entre dans le courant spirituel du Père fondateur du Mouvement apostolique de Schoenstatt qui nous entraîne vers la Mère trois fois admirable et son Sanctuaire. C’est là que notre Mère nous donne les grâces de son Fils et surtout la grâce d’accueil, de la transformation intérieure et de la fécondité apostolique. C’est au sanctuaire que la Vierge Marie nous attend à tout moment, prête à recevoir « nos contributions au capital de grâces » c’est-à-dire : notre dévouement, aidés par la Sainte Vierge Marie elle-même à travers l’auto-éducation et l’apostolat, chacun selon ses capacités.

L’histoire de Schoenstatt est fondée sur l’Alliance d’Amour comme le témoigne la vie du Père Kentenich. Père Kentenich est un don de Dieu à la Famille de Schoenstatt. Il a pu être un bon instrument dans les mains de Dieu et de la Sainte Vierge pour annoncer l’Alliance d’Amour et son développement depuis le 18. 10. 1914, cela grâce à sa grande foi en Providence divine.



Avant tout, on remarque que la spiritualité du Mouvement de Schoenstatt est basée essentiellement sur l’Alliance d’Amour. Cette Alliance est issue du projet de Dieu sur les hommes, lequel projet est de rester proche des hommes. Pour la Famille de Schoenstatt, cette Alliance est soutenue par deux personnes à savoir : la Sainte Vierge et le Père Kentenich. Si nous revenions sur ce qui s’est passé le 18. 10. 1914, nous pourrions dire que le Père Kentenich affirmait sans doute que la Sainte Vierge Marie avait besoin de lui, ainsi que des jeunes séminaristes, pour une mission importante : « L’inviter à ériger d’une façon particulière son trône en ce lieu, y distribuer des grâces et y opérer des miracles de grâces… »

Père Kentenich a senti qu’il y avait un projet que Dieu voulait accomplir à partir de Schoenstatt. Dans sa foi en la Providence divine, il a pu comprendre les signes suivants : la guerre en Europe, le don du Sanctuaire dédié auparavant à Saint Michel et le développement du groupe des séminaristes. Une fois qu’il comprenait les projets de Dieu, il les présentait aux autres et leur demandait de s’y engager. On peut dire sans douter que Père Kentenich était le seul qui pouvait comprendre ce qui se passait. C’est lui qui a posé la première pierre de l’accomplissement du plan de Dieu à Schoenstatt. Tous ceux qui viendront après lui n’auront que suivre ses pas à travers l’Alliance d’Amour avec la Vierge Marie.

Il est temps pour nous de sceller cette Alliance d’Amour. En d’autres termes, le Père Kentenich dit : « Nous avons déjà compris que notre union avec Marie est notre façon de faire nôtre les événements du 18. 10. 1914 ». Père Kentenich a scellé l’Alliance d’Amour avec Marie dans un lieu connu : le Sanctuaire qui avait été dédié à Saint Michel à Schoenstatt. Nul ne peut parler de notre Alliance avec la vierge Marie sans parler du lieu de rencontre avec notre Mère : le Sanctuaire, à partir duquel elle distribue des grâces : la grâce de se sentir chez soi au Sanctuaire, celle de la transformation intérieure et celle de la fécondité apostolique. Dans notre vie quotidienne et dans tout ce que nous faisons, le Sanctuaire doit être notre chez-soi le plus préféré.

L’histoire du Mouvement de Schoenstatt a toujours été fondée sur le Sanctuaire. L’attachement au sanctuaire est un grand signe qui montre l’intérêt du schoenstattien (ou d’une schoenstattienne) de se donner pour la mission du Mouvement de Schoenstatt. Au Sanctuaire, la Sainte Vierge nous accueille comme des enfants faibles afin de nous transformer et faire de nous des hommes nouveaux. Elle nous envoie alors pour aller partager aux autres cette nouvelle vie dont nous avons héritée. Mais également, le Sanctuaire nous unit avec les autres, fait de nous une famille des frères et soeurs. L’Alliance d’Amour que nous scellons avec la Vierge Marie fait de nous des enfants de la Famille fondée par le Père Kentenich, et nous devenons ainsi les siens à travers cette même Alliance d’Amour.

C’est ainsi que dans le Mouvement de Schoenstatt nous avons: « trois points de contact », c’est à dire la Sainte Vierge, le Sanctuaire et le Père Kentenich. Tout schoenstattien est caractérisé par l’Alliance d’Amour avec la Vierge Marie, la même Alliance qui a eu lieu entre Père Kentenich et la Vierge Marie en compagnie des séminaristes avec lesquels il a fondé la Famille de Schoenstatt le 18. 10. 1914 au Sanctuaire à Schoenstatt même. Ces mots : « La Vierge Marie », « Le Sanctuaire » et « le Père Kentenich », expliquent en peu de mots que Dieu utilise des intermédiaires pour donner sa vie.

Depuis que nous sommes entrés dans cette alliance, la Famille de Schoenstatt a besoin de nos contributions au capital de grâces tel un enfant en famille contribue selon ses capacités pour la vie familiale. Chaque membre de la famille est appelé à se donner par amour. La lampe qui éclaire dans cette vie d’alliance au sein de la Famille de Schoenstatt est la fidélité à la Sainte Vierge, au Sanctuaire, et au Père fondateur ou encore à notre Famille de Schoenstatt. Suivons le chemin qui nous conduit à la Vierge Marie, en suivant l’exemple du fondateur. L’Alliance d’Amour nous introduit au sein de la Famille du Père Kentenich, et fait de nous des enfants de la Sainte Vierge Marie. Ainsi nous disons :« Rien sans vous,… rien sans nous ». Sans vous on ne peut rien faire. Nous comptons beaucoup sur le Sanctuaire, et notre contribution est d’une grande importance. Au Ciel où il se trouve, le Père Kentenich continue sa mission de fondateur. Plus que jamais, il continue sa mission de Père de la Famille et membre actif de l’Alliance d’Amour.
( Cfr Préparation à l’Alliance d’Amour. Pour la version kirundi c’est à la page 58-72)

Chers frères et sœurs, du moment où nous vivons encore la joie du jubilé de 100 ans de sacerdoce du Père Kentenich, nous avons encore l’occasion de revenir sur les trois points de contact « trois points de contact ». Il est nécessaire pour nous de remercier le bon Dieu qui nous a accordé toutes ces grâces par le biais de Schoenstatt. Il nous faut remercier Dieu pour le Père Kentenich et les dons qu’il a mis en lui. Il a été choisi, bénit et envoyé par Dieu pour une mission particulière : fonder Schoenstatt. Comme il le dit lui-même, la Mère qui l’a éduqué et qui l’a protégé est la Vierge Marie. Elle a été une Mère pour lui, et lui, à son tour, a accepté d’être son fils obéissant. Toute sa vie, Père Kentenich est resté fidèle à l’Alliance d’Amour. Cela lui permettait de se donner entièrement pour que le capital de grâces soit toujours rempli et que la Mère trouve à donner à ceux qui viennent à elle.
C’est au Sanctuaire qu’il puisait sa force. Depuis le Sanctuaire, la Vierge Marie lui a comblé beaucoup des grâces et surtout les trois.

1. Par l’Alliance d’Amour, Père Kentenich a gravé le nom de la Vierge Marie dans son cœur de façon ineffaçable, et a demandé à la Vierge Marie de graver à son tour le sien dans son cœur aussi de façon ineffaçable. Dans sa vie, Père Kentenich sentait qu’il avait une place de choix dans le cœur de Marie et dans celui de Jésus. C’est pourquoi il ne se décourageait jamais en tout ce qui lui arrivait quotidiennement car il savait qu’il n’était pas seul. Il savait bien qu’il partageait tout avec la Mère trois fois admirable. Il avait hérité de façon extraordinaire la grâce d’être chez soi dans le cœur de la Vierge Marie et dans celui de Jésus.

2. La Sainte Vierge Marie a bien compris la mission d’être Mère du Père Kentenich. Elle l’a préparé d’une façon extraordinaire et l’a éduqué. Le Père Kentenich quant à lui, il s’est soumis à elle, et a accepté d’être un instrument entre ses mains. Elle lui a fait traverser des situations difficiles qui l’ont aidé dans l’auto-sanctification. Le Père Kentenich a été caractérisée par la sagesse, la foi, l’espérance et l’amour.


En lisant les différents témoignages de ceux qui l’ont connu, nous comprenons qu’il avait vraiment hérité la grâce de la transformation que la Sainte Vierge donne au Sanctuaire.

3. Dans sa vie, le Père Kentenich a été un vrai apôtre et il a fait des merveilles. Ce qui l’a rendu célèbre dans l’apostolat, c’est qu’il ne s’appropriait jamais ses succès ; il trouvait toujours que c’est l’œuvre de la Sainte Vierge Marie à travers son serviteur. Cela lui donnait ainsi le courage. Quand bien même il rencontrait des difficultés, il sentait la présence de la Vierge Marie : « Mater Perfectam Habebit Curam » « La Mère s’en occupera». C’est l’expression qu’il a souvent utilisée et qui témoigne combien il était attaché à la Vierge Marie et la confiance qu’il avait placée en elle. Il avait compris que la Vierge Marie avait besoin de lui dans sa mission. « Rien sans vous… rien sans nous ». Dans toutes les difficultés qu’il a endurées, il ne s’est jamais plaint. Il les accueillait comme une volonté de Dieu et une mission qui lui était confiée. Dans sa vie, il ne se laissait jamais ployer sous le poids de la fatigue. Même quand il est mort, il venait de célébrer la messe (il avait 83 ans).
Il avait fait de la devise de Saint Paul sa propre devise : « L’amour de Dieu me presse ».

Le Sanctuaire fut pour lui une source de grâces et de sainteté. Durant sa vie, il a suscité l’amour du Sanctuaire chez beaucoup de fidèles. Ceux qui venaient chez lui pour bénéficier de l’écoute et d’assistance spirituelle, il les conseillait de passer au Sanctuaire, leur rassurant que la Vierge Marie va s’occuper de leurs fardeaux. Il insistait aussi sur l’importance du sanctuaire foyer, leur montrant les bienfaits et les grâces dont bénéficie une famille qui accorde une hospitalité à la Mère trois fois admirable. Dans la mesure du possible, il allait lui-même bénir ces sanctuaires foyers. Jésus disait : « Là où est ton trésor, là sera ton cœur ». Père Kentenich avait confié son cœur à Marie au Sanctuaire. Il aimait dire : « Qui aura besoin de moi me trouvera au Sanctuaire ». Au moment où il était parti en exil, la Vierge Marie lui a fait des merveilles en suscitant au sein des Pères Pallottins qui étaient en mission en Amérique, l’idée de construire un Sanctuaire de Schoenstatt. En 1954, les travaux de construction du Sanctuaire étaient clôturés et ce dernier était à quelques mètres de l’habitation du Père Kentenich. Il s’exclama un jour : « La Sainte Vierge Marie m’a rejoint en exil ». Cela nous témoigne combien les trois points de contacts sont inséparables. C’est grâce au Père Kentenich que nous connaissons l’Alliance d’Amour. Il a été le premier à la comprendre, la conclure et la vivre.
En outre, c’est le Père Kentenich qui nous a montré le chemin qui mène au Sanctuaire, c’est lui qui nous a révélé l’importance du Sanctuaire et c’est lui-même qui nous l’a appris. Chers frères et sœurs, il est souhaitable que nous soyons fiers de voir des milliers de pèlerins venir au Sanctuaire (on a plus de 160 Sanctuaires au monde entier). Il est vraiment réjouissant d’entendre des milliers de gens affirmer que les Sanctuaires de Schoenstatt sont : des lieux de repos pour ceux qui sont fatigués, qui se désespèrent ; sources de grâces et de sainteté, lieux de rencontres pour tous les hommes, les bons comme les mauvais, les petits et les grands ; des lieux qui rassemblent les membres de la famille.
Il est important de revenir sur ce projet de Dieu de faire transmettre ses merveilles en passant par Schoenstatt. De même que le Père Kentenich ne cessait de se confier à la Vierge Marie, aussi les membres de la Branche de l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt sont invités à demander jour pour jour, les grâces de la Vierge Marie, surtout les trois grâces. C’est là que nous pourrons mettre en pratique notre devise et la résolution de l’année. Aussi, les membres de l’Oeuvre sont appelés à susciter l’amour du Sanctuaire dans leur entourage en commençant par les membres de leurs familles, et à faire connaître le Père Kentenich à partir de ses ouvrages comme les neuvaines, par exemple : habituer nos enfants à prier la neuvaine « Jewe ngiye kwa Patiri Kentenich » en période
d’ examens.
N’oublions jamais que la corbeille du Capital de grâces attend les sacrifices de chacune des familles de schoenstatt. Moins nous contribuerons au Capital de grâces, moins nous obtiendrons les grâces. « Rien sans vous… rien sans nous ».
Demandons au Père Kentenich d’intercéder pour nous, afin que nous ayons les grâces du sanctuaire et que ces dernières descendent sur nos familles, nos proches, nos amis et nos ennemis. Demandons-lui d’intercéder pour nous, afin que Dieu nous accorde plus de forces d’aimer et de dévouement pour la mission de la Famille de Schoenstatt. Demandons-lui d’intercéder pour nous, afin que Dieu nous donne la grâce de comprendre toujours davantage sa volonté sur nous dans l’Alliance d’Amour. Confions-nous à lui et, à son tour, il intercédera pour nous au ciel.


QUESTIONS :
1. Comment est-ce que je trouve la Famille de Schoenstatt ? Comment je m’y sens ? Est-ce que je la considère vraiment comme ma famille ?

2. Quelle est la place que je réserve au Sanctuaire dans ma vie ?

3. Quelle est la place du Père Kentenich dans mon foyer? Suis-je capable de témoigner pour le Père Kentenich dans ma vie ?


QUELQUES INFORMATIONS

• Comme prévu, en date du 11 juillet 2010 a eu lieu la bénédiction du mémorial du Père Kentenich près du Sanctuaire de Mont Sion Gikungu et cette fête a vu la participation massive des membres de l’Oeuuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi venus des différents coins du pays. Félicitations à tous les couples de l’OFS qui ont contribué de loin ou de près pour la bonne célébration de cette fête. Que Dieu bénisse vos foyers.

Œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi, Mont Sion Gikungu – B.P. 374 BUJUMBURA –
Tél. 22 23 40 72 – 77797885
e- mail : p.evodebi@schoenstatt.net
BCB : N° de compte : 00201- 0031 511- 33