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Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi

lundi 20 décembre 2010

Heureuses fêtes!!


L'Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi a l'insigne honneur de souhaiter à toutes les familles du monde, un joyeux Noël et une bonne fête de nouvel an 2011. Que cette année vous soit une année fructueuse, une année de réussite en tous vos projets. Que Dieu vous bénisse chères familles.

LE CAPITAL DE GRACES (Quatorzième enseignement)

Objetif : Approfondir sur les contributions au capital de grâces, pourquoi nous le faisons et ce que la sainte écriture en dit.

Editorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise)
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

Chers amis, certainement que quelques personnes pourraient ne pas comprendre l’usage de ces mots “contributions au capitale de grâces”, parce que pour eux, cela fait allusion à l’argent et au spirituel.

Malgré cela, si nous lisons dans le Nouveau Testament, nous remarquons que le Seigneur dans son langage utilise du matériel, pour nous faire comprendre ses commandements. Dans le Nouveau Testament, les enseignements et les paraboles, du Seigneur parlent de l’économie. Le Christ n’hésite pas à comparer le Royaume de Dieu et la richesse caché dans un jardin (Mathieu 13,44), il compare les pécheurs avec une monnaie perdue (Luc 15, 8 - 10), la grâce avec le salaire qu’un patron donne à ses employés qui travaillent dans son champs des oliviers (Mathieu 20, 1 - 16), il donne aussi d’autres exemples que nous ne citons pas ici.
Sœur Marie NIBIZI

Comme le Seigneur nous le montre, ce n’est pas mauvais d’établir une comparaison entre la richesse et les choses spirituelles. La grâce passe par ce que nous voyons ou possédons, de plus ce que nous voyons, ce que nous possédons, nous aident à comprendre le monde spirituel.
L’instruction sur le capital de grâce colle bien avec le parabole des talents (Mathieu 25, 14-30;Luc 19, 12-27). Dans ce chapitre, c’est Jésus lui-même qui compare la grâce divine et le capital : les talents étaient la monnaie. Ces talents devraient apporter des profits. C’est à dire qu’il nous donne tout, mais il a besoin de notre collaboration.
Cette parabole montre clairement comment, il est indispensable de coopérer avec le Bon Dieu, pour que ses grâces portent des fruits
Les Schoenstattiens ont fait leur, les mots “capital de grâces”, comme on peut trouver d’autres écrivains qui les ont utilisé (v. gr. Tanquerey). Nous utilisons aussi le mot “offrandes” pour montrer comment chaque schoenstattien est interpelé à se donner lui même en faisant l’Alliance d’Amour son style de vie. Nous usons le mot “capital” de grâces pour montrer que quand nous nous efforçons à faire de bons œuvres et que nous les apportons à la Sainte Vierge, cela est utile pour les autres.

Le capital pour les commerçants c’est de l’argent qui circule pour apporter des profits ( gains ). Ce n’est pas de l’argent caché dans un trou, dans un morceau de bambous ou tout simplement dans une caisse. (c’est pourquoi le Père Kentenich ne veut pas utiliser le mot : “trésors de grâces”). La construction d’une maison peut nous servir d’exemple, quand on veut bâtir une maison, cela demande beaucoup de matériel et beaucoup de techniciens. Si chacun d’eux veut vraiment faire son travail, il a besoin du matériel qui est en rapport avec son métier. Si on n’a pas de moyens, bâtir une maison est chose impossible.

“Alors, les offrandes que nous apportons à la Vierge Marie lui permet de distribuer beaucoup de grâces. L’amour que nous témoignons à travers des actes palpables et non seulement de bonnes paroles, lui permettent de disposer beaucoup de grâces, pas pour nous seuls qui avons donné des contributions, mais pour tout le monde
Cela nous permet de comprendre ce qu’est c’est le capital de grâces.
Le capital de grâces est une manière de vivre la '”communion des saints” (rappelons-nous du credo ). La communion des saints nous montre la communion entre nous parce que nous sommes les parties du même corps qui est Christ. Ce que fait une partie se percute sur tout le corps. (Cor. 12, 12 - 27);
( Rom. 12, 4 - 8). Quand nous contribuons au capital de grâces, nous soutenons nos frères, en passant par la Sainte Vierge Marie : c’est elle qui connaît ceux qui ont besoin de nos contributions plus que d’autres, et lui demandons de venir en aide à ceux que nous savons déjà qu’ils attendent quelque chose de notre part.

En cela, le Père Kentenich nous enseigne qu’en vérité ce qui compte - “ce n’est pas nos relations parentales mais ce que nous sommes capables pour autrui,
“ bapfana iki barutwa na bamariraniye iki ?” – cet adage se concrétise dans le capital de grâces comme nous le montrent les différentes prières trouvées dans certains ouvrages.
(Vers le Ciel - Hacia el Padre – Vers notre Père)

Par exemple :
“Je suis intérieurement lié aux miens, de sorte que nous nous sentons constamment comme une bi-unité : je vis et me nourris de leur sainteté, mois aussi je suis prêt à mourir pour eux de mon cœur.
Je suis attaché à eux de manière si intime et fidèle, que sans cesse une voix me parle de l’intérieur : ton être et ta vie se répercutent sur eux, ils déterminent leur infortune ou accroissent leur bonheur. (HP, n. 470 y 471)

Nous méditons encore cette prière que nous trouvons dans le livre vers le ciel qui nous explique que par le capital de grâce nous témoignons vraiment que nous sommes un seul corps dans le Christ.
“ En Jésus-Christ, nous sommes étroitement liés, profondément unis dans ses saintes plaies, nous ses membres, Lui, la tête : voilà une bonne nouvelle pour nous tous que personne ne nous ravira.
En tant que ses membres, le Seigneur nous octroiera nos mérites, ce qu’il a promis à tous ceux qui se donnent pour son nom le droit à la grâce et à la gloire…
Tant que nous sommes ses véritables membres, le Père nous est toujours bienveillant.

Nous ressemblons au Christ par l’être et la vie, nous pouvons nous tendre mutuellement la main : par le sang du Sauveur, la piété de l’un profite à tous les autres.

Ainsi l’amour de la famille veut nous donner des ailes pour refréner ave sérieux les passions mauvaises et aspirer à la plus grande sainteté, remplis de la force du sacrifice et d’une gaieté simple.

L’auto sanctification devient amour de la famille, avec joie elle aide la famille dans toute obscurité et attire sur elle le regard heureux du Père, elle est pour elle une protection sur elle et durable, un bâton.

Elle se situe dans le cadre de l’apostolat et aide à enflammer le zèle des âmes. Elle est un lien fort indéchirable qui nous tient ensemble à la ville comme à la campagne…
(HP, n. 487 - 492)

Saint Paul l’exprime dans les phrases suivantes : “Je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chaire en faveur de son corps qui est l’Eglise”.
( Col. 1, 24)
Il l’achève dans sa chaire, ce qui manque dans la souffrance du Christ, saint Paul l’achève, c’est à dire sa contribution qui est en même temps ses offrandes, pour que le Christ et la Sainte Vierge les acceptent, les purifient afin de devenir la contribution pour le salut du peuple, et Saint Paul dit cela pour montrer l’unité dans un“Seul corps” que nous partageons tous et qui est l’Eglise. Nous aussi nous apportons nos contributions au capital de grâce quand nous observons la parabole du “grain de blé” : “ En vérité en vérité je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance.” (Jh 12, 24). Nos souffrances mélangées avec celle du Christ deviennent une richesse pour l’Eglise, et par conséquent cela nous aide tous...
Chacun de nous devrait offrir ses souffrances, le vouloir ou non, c’est un trait d’union entre nous et nos frères, nous devrions les collectionner dans le Christ ( mêmement dans la Sainte Vierge Marie). (Jean Paul II, le 23 . 12 . 1982).
La Sainte Vierge Marie est la première personne qui a collaboré avec le Christ, elle est la première qui a contribué au “capital de grâce”; elle a aidé, comme Jean Paul II le dit, dans le salut des hommes, elle a aidé en acceptant librement la volonté de Dieu, en acceptant avec son amour infini pour que les âmes aient le salut (...). Il est temps qu’à notre tour nous préparions “ beaucoup de contributions au capital de grâces ”, et nous les apportons à la Sainte Vierge Marie dans notre Sanctuaire.

LECTURES :
“Ce qui caractérise notre famille qui est en même temps notre Mouvement c’est l’entrelacement des liens entre nous mêmes, mais aussi avec notre fondateur Père Joseph Kentenich. Nous devrions bien garder ces relations et cette unité, et surtout dans notre apostolat pour que ça na terne pas. Il nous est demandé de tisser nos liens avec notre Père fondateur. Tous les membres du Mouvement sont interpellés à la communion, s’entraider mutuellement, se sentir frères dans le malheur que dans le bonheur.

Jusqu’à arriver au point de ressemblance, même si haut nous avons suffisamment parlé sur “ l’entrelacement des liens ”. C’est une chose que nous devrions prendre en compte. La base de la vie c'est la famille, l’estime mutuel, l’estime entre les membre du Mouvement... cheminer ensemble, des gens qui s’entraident parce que c’est cela que le Bon Dieu veut de nos enfants. Ne vous découragez pas, le Bon Dieu veut que les enfants d’une même famille avancent ensemble : Comme le Bon Dieu a voulu que nous formions une même famille, Il a voulu que chacun se souci de l’autre et que personne ne se perde.
Nous pouvons faire une comparaison avec les frères de sang. Dans son plan, Dieu nous a créés étant des frères et soeurs… À ce moment, comme on le dit : “Ceux qui ont la même source ont la même fin ”, nous avons beaucoup de traits d’union, et, ce que fait l’un a des percutions sur la vie de l’autre. Comment nous pouvons l’exprimer en d’autres termes ? Nous sommes interpellés à nous soucier les uns les autres, à tel point que chacun se souci de l’autre. Voyez comment cet esprit de solidarité s’est manifesté dans ces dernières années. Est-ce que nous croyons vraiment à ce que nous voyons ? Peuvent-ils nous aider à comprendre ceux que nous ne voyons pas ?

Si nous jetons un regard sur le monde invisible, nous remarquons que moi et mes compagnons formons vraiment une même famille. Dans son plan, Dieu a fait que nous soyons membres de la même famille, et qu’en esprit nous ayons la même origine et fin. Cela veut dire que les sacrifices des autres à mon égard m’apportent du bien, de mon côté je dois faire ainsi, mes sacrifices doivent contribuer au dévéloppement de la famille.
(20 de enero, 31 de mayo y la redencíon, seri de mayo, N° 1, Pág. 45 -47)

Chers frères et sœurs, dans l’acte de fondation nous y trouvons le message que la Sainte Vierge a donné au premier groupe des séminaristes, nos aînés dans le Mouvement, via le Père Kentenich, dans ces paroles : « Prouvez-moi que vous m’aimez vraiment. » Cette parole est adressée aux Schoenstattiens de notre temps, elle est aussi adressée à vous les familles. Vous témoignerez cela dans la prière, vous lui témoignerez cela étant lumière et sel du monde, un bon exemple, vous lui témoignerez cela par beaucoup de sacrifices que vous lui apporterez comme contributions au capital de grâces. Tous les schoenstattiens et surtout vous qui êtes adultes, vous avez le devoir de faire tout votre possible pour qu’il y ait abondance de grâces au Sanctuaire, et ceux qui viennent se ressourcer, la Sainte Vierge Marie trouve à leur donner. Alors, vous êtes invités à tout donner dans le capital de grâces: les sacrifices, la fatigue, les soucis, la souffrance, la colère, la joie, la maladie, la pauvreté, différentes difficultés. Tout cela vous apportez à notre Reine, à son tour, elle apporte cela à son Fils et Il les transforme, et par conséquent cela apporte du bien à vos familles, le Burundi, l’Eglise et le monde entier… Vos offrandes et sacrifices vous tracent une voie vers la vie éternelle.
Chères familles, nous sommes invités chacun en ce qu’il est à coopérer avec le Sauveur, notre Mère dans le salut du monde par le moyer d’offrir nos efforts comme contributions au capital de grâces.

Questions :
1. Comme famille de Schoenstatt, que pourrions.nous faire pour que notre source de grâces reste pleine ?
2. Quelle résolution pourrions-nous prendre pour ce mois en rapport avec les contributions au capital de grâces ?
3. Que pourrions-nous faire pour que nos enfants aiment le sanctuaire, comment pourrions-nous expliquer aux autres ce qu’est c’est le capital de grâces ?

 QUELQUES INFORMATIONS


1. Notre aumônier est de retour depuis le 02/12/2010. Qu’il soit les bienvenues. Nous attendons de lui beaucoup de choses de Schoenstatt.
2. Nous aimerions vous informer que le camp de formation des familles n’aura pas lieu au mois de décembre 2010 comme nous l’avions prévu. Le camp se tiendra du 18 au 20 février 2011. Il est demandé à ceux qui viendront de l’intérieur du pays d’arriver vendredi dans l’avant-midi car, la première conférence aura lieu à 15 h 00. Comme aujourd’hui les vivre coûte cher, nous vous priions de contribuer de l’argent uniquement.
Contributions :
• Agriculteurs : 10 000F le couple,
• Fonctionnaires et commerçants : 20 000F le couple
Pour travailler dans la tranquillité, nous demandons aux parents de venir uniquement avec des nourrissons.
3. Étant donné que la liste des familles qui désirent sceller leur Alliance d’Amour avec notre Mère pendant le camp annuel est perdue, nus vous demandons de nous envoyer le plus rapidement possible les noms de ces personnes (c’est à dire les noms de monsieur et sa dame), sans oublier tous ceux qui désirent avoir un sanctuaire de foyer chez eux.

L’ŒUVRE DES FAMILLES DE SCHOENSTATT EN AUTRICHE ET LEUR ENGAGEMENT APOSTOLIQUE (Trèzième enseignement)


Objetif : vous livrez en quatre points mon témoignage sur fécondité apostolique du mouvement des familles en Autriche.

Editorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise).
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

La devise et la résolution citées ci-haut portent le message de l’apostolat. En effet, le but ultime de Schoenstatt est l’apostolat. Le témoignage apostolique de l’œuvre des familles en Autriche nous encourage. Le Père Evode BIGIRIMANA, Aumônier national témoigne dans ce numéro. Lorsque vous aurez partagé ce témoignage, vous serez sans doute affermis.
Fidèle HAVYARIMANA

Chers membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi, ça fait un bon bout de temps que vous ne me voyez pas et que vous ne recevez pas de mes nouvelles. En réalité, ce n’est pas parce que je vous aurais oublié, mais tout simplement parce que j’étais plongé dans mon stage en Autriche pour pouvoir puiser des expériences des autres. Les Barundi eux-mêmes le disent : « Akanyoni katagurutse ntikamenya iyo bweze », ce qui pourrait se traduire : « Un oiseau qui ne s’envole pas ne pourrait se rendre compte où la moisson est mûre ». J’ai maintenant terminé mon stage qui a duré deux mois (juillet et août).
P. Evode BIGIRIMANA

1° L’importance du dialogue.
Le dialogue est une chose très importante et essentielle pour tous les membres du mouvement des familles en Autriche. En effet, les membres du mouvement apostolique de Schoenstatt en Autriche, en l’occurrence ceux de l’œuvre des familles, ont compris que sans le dialogue, ils ne pourraient aller nulle part. C’est pourquoi même dans toutes les rencontres qu’ils organisent, un moment important pour le dialogue de chaque couple (temps du couple) est chaque jour prévu, afin de favoriser cette bi-unité du couple. Ce dialogue est devenu la deuxième nature de tous les membres de l’œuvre des familles quitte à ce que même dans d’autres secteurs de la vie, il se trouve valorisé et choyé. Ici je voudrais donner l’exemple de la semaine d’octobre dans laquelle j’ai pu participer et qui a été caractérisée par un climat de dialogue permanent.

Chaque proposition a de la valeur et n’est jamais laissée au hasard. Pour choisir la devise annuelle, il y avait une proposition qui avait trouvé l’assentiment de la majorité et une autre qui n’avait que 4 personnes qui y insistaient. Au lieu de considérer uniquement la majorité, le modérateur avec toute sa sagesse a pris en compte cela et, on est arrivé à intégrer cette proposition de la minorité dans la devise. Cela m’a beaucoup touché et m’a montré combien la valeur de la personne et de la proposition de chacun est plus déterminante pour bien avancer sur notre chemin.

2° Le travail en commun
Une autre chose importante est la capacité de travailler en commun en mettant à profit les talents de chaque participant. Un tel travail en commun exige le respect des autres et la considération des avis de chacun. Ici je voudrais donner deux exemples : un premier exemple a été observé lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles dans 4 pays (Autriche, Suisse, Allemagne et Hongie). Les questions qui surgissaient étaient d’abord traitées au niveau de chaque couple et après suivait la mise en commun. Les résultats étaient très formidables. Un autre exemple a été observé lors de la rencontre des membres de différents cours de l’union.

Les questions à étudier étaient d’abord traitées au sein de petits groupes (5 à 6 couples) et les réponses de chaque groupe venaient dans la mise en commun. Les résultats étaient aussi formidables.

Le travail en commun exige un degré de compréhension des autres et une large ouverture aux idées des autres. Pour qu’un tel travail soit fructueux, cela exige une coresponsabilité et une maturité spirituelle, sociale et humaine de chacun. La clairvoyance et l’ouverture du modérateur joue aussi un grand rôle.

3° La force du témoignage.
« L’église actuelle a besoin plus de témoins que de maîtres », disait le pape Paul VI. Cette citation du pape ne veut pas décrédibiliser la nécessité de la connaissance et de l’enseignement ; elle veut surtout insister sur la nécessité du témoignage comme moyen efficace de stimulation pour les gens. Jésus lui-même tout en critiquant les pharisiens et les maîtres de la loi invite à écouter ce qu’ils enseignent mais à ne pas suivre leur exemple : « Les maîtres de la loi et les pharisiens sont chargés d’expliquer la loi de Moïse. Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leur façon d’agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent. » (Mt23, 2-3) Cela montre à suffisance que ces enseignements magistraux restent nécessaires et importants, mais ne suffisent pas. En effet, une chose est de savoir enseigner, une autre est de vivre ce qu’on enseigne.

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est fort de ce témoignage. Les familles s’efforcent à vivre elles-mêmes ce qu’elles enseignent et à vrai dire, j’ai constaté cela car, dit-on en Kirundi, « akuzuye ntikamurikwa » (« Nul besoin de flambeau pour voir le niveau d’une cruche remplie »). Qui plus est, le témoignage est une réponse à pas mal de questions vitales. En effet, lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles, plusieurs questions qui étaient posées trouvaient des réponses à partir des témoignages des couples qui livraient leurs expériences eu égard aux questions posées. Ceci est une invitation urgente à essayer de conformer notre vie à ce que nous enseignons.

4° L’engagement apostolique des couples.
Le mouvement de Schoenstatt est un mouvement apostolique. L’expérience que j’ai faite en Autriche est que le mouvement des familles est fort apostolique. Les familles ont compris que de part le baptême, renouvelé dans le sacrement du mariage, elles sont devenues des apôtres. C’est pourquoi elles se donnent allègrement pour l’apostolat de Schoenstatt quitte à ce que la direction nationale du mouvement incombe à une famille et non à un prêtre comme c’est le cas chez nous au Burundi. Et pour cela, je suis en droit de me poser la question suivante : quand est-ce que nos laïcs du Burundi arriveront-ils à cette étape ?
Les familles n’hésitent pas à consacrer une part de leurs revenus pour le mouvement, soit en contribuant régulièrement dans la caisse du groupe, soit en donnant des contributions ponctuelles en cas de rencontres organisées.
Le mouvement vit grâce à ces contributions et autres dons de générosité de certains de leurs membres. Ceci devrait stimuler nos familles qui hésitent à donner leurs contributions pour la caisse commune afin d’être de plus en plus conscientes de l’aspect apostolique de leur baptême. Je profite pour remercier tous ceux qui se donnent pour l’oeuvre des familles de schoenstatt au Burundi : que ça soit ceux qui cotisent régulièrement, que ça soit ceux qui n’hésitent pas à nous faire des dons. Que Dieu leur donne au centuple pour tout ce qu’ils offrent généreusement. Les Barundi le disent bien : « Ak’imuhana kaza imvura ihise » (= l’aide extérieure peut tarder). Nous devons conjuguer nos forces pour bâtir le mouvement sans trop attendre de l’aide extérieure ; et je suis convaincu qu’avec nos moyens, nous pouvons arriver à quelque chose. L’aide extérieure ne viendra que pour soutenir le pas déjà posé.


Que conclure ?

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est très bien organisée et m’a stimulé à faire un pas en avant pour nos familles au Burundi. Voici quelques unes des branches et initiatives de cette œuvre :

1° l’Institut des familles
2° L’union des familles
3° La ligue des familles
4° L’académie des familles
5° La préparation au mariage
6° La revue des familles (FAB : Familie als Berufung qui se traduit : « Famille comme vocation)
7°Le sanctuaire virtuel (à l’internet)
8° Christ au lieu de travail
9° Régulation naturelle de la grossesse
10° Service d’encadrement des enfants lors des rencontres


Eu égard à toutes ces branches et initiatives en Autriche, quels projets et initiatives qui cadrent avec les réalités familiales du Burundi, l’œuvre des familles du Burundi pourrait-elle réaliser? A chacun de réfléchir et essayer de répondre à cette question. Je salue tous les membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi partout où ils se trouvent. Je réaffirme encore mon attachement à vous et vous confirme que je suis toujours uni avec vous dans la prière. Bientôt je vais retourner au pays pour être toujours à votre service car la communauté m’a nommé pour continuer à travailler avec vous.

Que Dieu vous bénisse tous à partir du Sanctuaire originel.

Votre aumônier et ami,
Père Evode Bigirimana.



QUELQUES INFORMATIONS

Nous aimerions vous informer que le camp de formation des familles n’aura pas lieu au mois de décembre 2010 comme nous l’avions prévu. Le camp se tiendra du 18 au 20 février 2011. Il est demandé à ceux qui viendront de l’intérieur du pays d’arriver vendredi dans l’avant-midi car, la première conférence aura lieu à 15 h 00. Comme aujourd’hui les vivre coûte cher, nous vous priions de contribuer de l’argent uniquement.
Contributions :
• Agriculteurs : 10 000F le couple,
• Fonctionnaires et commerçants : 20 000F le couple
Pour travailler dans la tranquillité, nous demandons aux parents de venir uniquement avec des nourrissons.
• Vu l’importance de ce camp de formation et compte tenu de ce que l’Aumônier de notre branche, le Père Evode aura à nous transmettre de son voyage en Autriche, nous verrons ensemble ce que nous pourrions faire pour marquer de nouveaux pas dans notre branche et surtout dans le domaine spirituel.
• Ce sera l’occasion pour notre branche, d’accueillir le symbole du Père qui réside au Sanctuaire d’origine. Ce symbole est en pèlerinage dans le monde entier à la rencontre des membres de la Famille de Schoenstatt, dans l’objectif de nous aider à nous préparer au prochain jubilé de 100 ans de l’Alliance d’Amour. Ici au Burundi, ce symbole arrivera au début du mois de février. C’est pourquoi nous avons préféré d’inviter toutes les familles de l’œuvre des familles qui le désirent et qui peuvent avoir les moyens à répondre présentes à ce camp. Nous demandons à toutes les familles qui veulent participer, de s’annoncer au Bureau de la Centrale nationale avant le 01/01/2011.

À toutes les familles de la ville de Bujumbura et ses environs, nous leur rappelons qu’il y aura la rencontre trimestrielle, le dimanche 28 novembre 2010, dans la maison des Sœurs, située en haut du Centre Reine de la Confiance. Comme nous avons invité un prêtre qui vous aidera dans cette récollection, nous vous prions de venir nombreux et d’arriver au plus tard à 8h30’ du matin.


L’ EXPLICATION DE CE LOGO

1. Le sanctuaire : Nous célébrons le centenaire de l'Alliance d'Amour et au centre de notre célébration se trouve le sanctuaire.
2. La croix au sommet du Sanctuaire : La croix au sommet du sanctuaire nous rappelle les premiers schoenstattiens qui se sont donnés corps et âme et qui étaient prêts à mourir pour Schoenstatt
3. Les trois lignes rouges : rappellent les 3 grâces du Sanctuaire, la triple mission et la triple spiritualité de Schoenstatt.
4. Le monde derrière le Sanctuaire : rappelle que Schoenstatt est un don pour le monde entier, aussi ça rappelle qu'en 2014, nous voulons conclure l'Alliance d'Amour internationalement unis ( nouveauté d'ensemble ).
5. Les dates : 1914 . 2014 : nous rappellent le grand jubilé de 100 ans.

➢ Les 3 grâces du sanctuaire :
-La grâce de l’accueil
-La grâce de la transformation interieur
-La grâce de la fécondité dans l’apostolat
➢ La triple spiritualité de Schoenstatt :
-La spiritualité de l’Alliance d’Amour
-La sainteté de chaque jour
-La spiritualité de l’instrument
➢ Le triple message de Schoenstatt :
-La foi en la Providence divine
-L’Alliance d’Amour
-La conviction d’avoir une mission

samedi 23 octobre 2010

LE CAPITAL DE GRÂCES (Douzième enseignement)

Objectif : Savoir ce qui constitue le capital de grâces en général
Éditorial
Chères familles de Schoenstatt,
«Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich» (la devise). « Avec amour, soyons à l’écoute et au service des pauvres » (la résolution).

« Je n’ai d’autres mains que les vôtres »
En Allemagne, dans la ville de Münster, dans paroisse Saint Ludger, dans l’église, il y eut beaucoup de dégâts matériels causés par des bombes qui y sont tombées pendant la guerre mondiale, dont une statue de Jésus amputée des bras pendant la guerre mondiale. En face de cette statue, il est écrit : « Je n’ai d’autres mains que les vôtres ». Devant cette statue, on peut lire les noms des personnes qui se sont converties grâce à ce message, notamment le philosophe Judith Stein qui fut déporté à Auschwuitz, où étaient rassemblés les descendants des juifs qui allaient être massacrés.

Les mêmes mots que nous lisons au-dessus de la statue sont ceux-là mêmes que la Vierge Marie nous dit : « Je n’ai d’autres mains que les vôtres, afin de faire parvenir la royauté de mon Enfant à tous les hommes. »
Soeur Marie NIBIZI

Le Mouvement de Schoenstatt a pris au sérieux cet appel de Jésus et de sa Maman qui demandent notre contribution...À côté du sanctuaire originel de Schoenstatt il y a des tombeaux comme mémoriaux de schoenstattiens qui sont tombés au champ de bataille pendant la deuxième guerre mondiale après s’être consacrés à la Vierge Marie afin qu’elle bénisse la Famille de Schoenstatt et tout son apostolat. Dans les environs des sanctuaires filiaux, on y trouve aussi au moins une croix ou quelque chose en mémoire de Joseph Engling, le premier schoenstattien qui a donné sa vie à la Sainte Vierge au nom du Mouvement. C’est le cas du sanctuaire de Bellavista au Chili, où il y a un mémorial de Mario Hiriat qui s’était consacré à la Sainte Vierge comme « un Calice parfait » en offrant tout ce qu’il accomplissait ainsi que toute sa vie pour devenir « celui qui ramène les gens au Christ. »

Joseph Engling, Mario Hiriat et beaucoup d’autres, témoignent pour une chose: « le Mouvement de Schoenstatt vit et est fait de contributions au capital de grâces.» Ce fut ainsi depuis sa fondation. L’Alliance d’Amour entre les schoenstattiens et la Sainte Vierge Marie est faite des mots que le Père Kentenich a expliqués : « Rien sans la Vierge et rien sans nous. » Ces mots : « Rien sans nous » expliquent notre place dans l’Alliance d’Amour. Le Mouvement de Schoenstatt n’a pas était fondé par la Sainte Vierge seule. Depuis sa fondation, il s’est manifesté la collaboration de l’homme. La particularité de Schoenstatt par rapport aux autres centres de pèlerinage est qu’à part l’œuvre de Dieu il y a celle des hommes.
Après avoir compris, le fondateur du Mouvement s’est référé aux signes de la volonté de Dieu comme nous le lisons dans le « premier Document de fondation » du Mouvement et a dit au groupe de séminaristes avec lesquels il partageait l’Oeuvre : « Il n’y a pas de doute que nous ne pourrions pas accomplir un plus grand acte apostolique, ni transmettre à nos successeurs un héritage plus précieux, qu’en amenant notre Souveraine à dresser ici, d’une manière particulière, son trône, pour y distribuer ses trésors et y accomplir les merveilles de grâce ».
(Les Documents de fondation, Pg. 26)

Pour eux, la façon de « faire douce violence » à la Vierge Marie était connue : c’était de lui prouver leur amour à travers des actions concrètes. Le Père Kentenich continue en disant : « J’ai l’impression que Notre-Dame, en ce moment-même, ici dans la vieille petite chapelle de Saint-Michel, s’adresse à nous par la bouche de l’Archange : ne vous faites pas de souci quant à la réalisation de votre souhait. Ego diligente me diligo. « J’aime ceux qui m’aiment. » (Les Documents de fondation, Pg. 28)

Prouvez-moi d’abord que vous m’aimez vraiment, que vous prenez votre résolution au sérieux et apportez-moi avec assiduité beaucoup de mérites pour le capital de grâces. Assurez-vous de nombreux mérites uniquement par l’accomplissement fidèle, très fidèle, de votre devoir et par une ardente vie de prière. Et mettez-les à ma disposition. Alors je m’installerai volontiers parmi vous et je distribuerai d’abondantes grâces car je veux dorénavant attirer d’ici les jeunes cœurs à moi, les former à devenir instruments utiles entre mes mains…». (Les Documents de Fondation, Pg 28 et 30)
Ainsi, le Père Kentenich a demandé à tous ceux qui entreront dans le Mouvement de Schoenstatt de savoir qu’ils sont appelés à être « les mains de la Sainte Vierge Marie », les mains qui aident la Sainte Vierge dans tous ses sanctuaires pour que le royaume de Dieu arrive sur toute la terre.
Ces mots : “Rien sans vous, rien sans nous” ont marqué le Mouvement de Schoenstatt depuis sa fondation. Par ailleurs on dit que « tous les royaumes s’établissent comme ils sont nés » (…). Telle est la façon dont le P. Kentenich revient sur le capital de grâces dans le Deuxième Document de fondation du Mouvement – c’était à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de la fondation du Mouvement (en 1939) – le Père Kentenich disait : « la vie du Mouvement repose sur les contributions au capital de grâces de la Mère trois fois admirable». Ainsi, nous devons prendre soin de contribuer au capital de grâces même dans le futur … Car, aussi longtemps qu’il y aura des contributions au capital de grâces, le mouvement vivra ; et si les contributions manquent, le Mouvement s’étouffera.
(Les Documents de fondation Pg. 115, n°. 96).

Qu’est ce que le capital de grâces en fait ? En général on dirait : le capital de grâces est toute chose que l’on s’engage à accomplir dans l’Alliance d’Amour et qui est en rapport avec nos sacrifices, afin que vienne le Royaume de Dieu. En d’autres termes peut-être plus difficile à comprendre encore : le capital de grâces est fait de prières, de bonnes actions, de sacrifices que les schoenstattiens donnent à la Sainte Vierge, afin qu’elle érige son trône de Reine dans le sanctuaire et y opère des miracles de grâces à tous ceux qui se confient à elle, les éduque, les transforme en vrais apôtres de son Fils. C’est tout ce que nous faisons comme chrétiens. Nous le retrouvons d’une façon admirable dans la prière que le Père Kentenich aimait réciter le matin, comme nous la trouvons dans le livre
(“Hacia el Padre” N° 16) )(Vers le Ciel)

« Mère, prends tout ce que j’ai à cœur,
Ce que je dis et ce que je fais, ce que je pense et ce que j’aime,
Ce que je gagne, ce que je dois et ce que je cherche,
Ce qui me plaît et ce qui ne me plaît pas tel que je suis avec tout mon avoir. Prends-les et mets-les dans le saint capital de grâces… »
Le capital de grâces donc n’est pas seulement composé de ce qui ne me plaît pas et des sacrifices, mais aussi de moi-même entièrement. Pour tout je dis : c’est le don de Dieu.
Le capital de grâces est nos forces, c’est tout ce que Dieu nous a donné, et nous disons : c’est « Tel que je suis et tout mon avoir ».

Peu à peu nous devons parvenir à l’étape où nous les offrons à la Vierge Marie dans le sanctuaire, afin qu’elle les utilise comme bon lui semble.
Le capital de grâces n’est pas un lieu où je vais garder mes trésors et d’où je vais les « retirer » chaque fois que de besoin. C’est plutôt une offrande d’amour, une offrande de celui qui est humble et qui s’abaisse, une offrande que nous offrons dans ses mains avec respect. C’est ainsi que nous prions :
« Nous te le donnons comme offrande d’amour, prends-le et mets-le dans la sainte source de grâces qui coule depuis ton sanctuaire …»
(Hacia el padre N°16) ( Vers le Ciel )

La vie de nos sanctuaires, les bénédictions et les grâces issues de ces derniers, comme nous le lisons dans le Document de fondation du Mouvement, découle de nos contributions au capital de grâces. Engageons-nous à offrir à la Sainte Vierge Marie les sacrifices d’amour. Ne donne pas ces offrandes uniquement pour toi, pour « tes intérêts», afin que « tes affaires marchent bien » ; donne-les aussi pour aider la Vierge Marie dans son apostolat au sanctuaire, afin qu’elle reçoive beaucoup de pèlerins assoiffés du Royaume de Dieu, mais aussi pour qu’elle leur donne beaucoup de grâces surtout la grâce d’enracinement, la grâce de la transformation et celle de la fécondité dans l’apostolat.

Nous savons que la Vierge Marie est une Mère qui accueille à bras ouverts ceux qui vont à elle, une Mère qui éduque et qui donne un cœur nouveau et nous savons qu’elle est une Reine qui envoie ses apôtres pour qu’ils aillent devenir le cœur de l’Eglise et du monde.
Ce sont ces mots que nous redisons dans notre prière matinale :
« C’est une offrande d’amour que nous t’offrons,
Reçois-la et mets-la dans la sainte source de grâces,
Qui coule depuis ton sanctuaire,
Qui apaise la soif de ceux qui viennent vers Schoenstatt ».
(La grâce de la transformation)
Donne-la à tes enfants
que tu as toi-même choisis dans ton amour,
(La grâce d’enracinement)
(La grâce de la fécondité apostolique).
(Hacia el padre N°16) ) ( Vers le Ciel)

C’est cela le capital de grâces et c’est cela notre contribution dans la vie de la Famille de Schoenstatt. Toute alliance nécessite que ceux qui la concluent soient solidaires. Un vrai amour est toujours réciproque. L’amour de la Vierge Marie en vers moi me pousse à m’intéresser à elle à mon tour. Elle m’appelle, me manifeste son amour en toutes circonstances, me montre son amour de plusieurs façons, m’éduque, me façonne à l’image de son Fils, comme bâtisseur de son Royaume.
Dans ce cas, comment pourrais-je ne pas lui donner ma contribution ? comment pourrais-je ne pas l’aider ? Chacun parmi nous doit faire son possible.

Comme elle m’a donné son amour, le meilleur de ses cadeaux, comment à son tour pourrait-elle refuser le mien ! Il est vrai que mon amour est désordonné, mais c’est quand-même le mien ! Le capital de grâces est notre réponse en retour de son amour. C’est ce que nous lui offrons dans l’Alliance d’Amour.
Ainsi nous mettons en pratique les mots que nous lui disons souvent : Sainte Vierge, sans vous, nous ne pouvons rien faire, et vous sans nous, vous ne pouvez rien faire ! C’est la pédagogie de Dieu qui nous invite à collaborer avec Lui pour son Royaume sur terre. Dieu aimerait notre collaboration dans son œuvre de nous développer, de développer nos frères, de développer la terre.
Chers frères et sœurs, contribuer au capital de grâces pour vous les couples mariés c’est très important.
Quand vous parvenez à réfléchir ensemble sur le sens et l’importance du capital de grâces, c’est que :
1. L’unité et l’amour sont fermes entre vous,
2. Vous avez compris l’importance du dialogue,
3. Votre foi est profonde,
4. Vous souhaitez avancer dans la voie de la sainteté,
5. Vous avez compris et vous aimez le Mouvement.
C’est une étape très importante dans la vie des époux de pouvoir voir ensemble ce qu’ils peuvent offrir au capital de grâces, ce qui leur arrive dans leur vie familiale, ce qui leur plaît, leurs soucis, l’éducation des enfants, l’économie familiale, leurs relations avec les voisins et les amis… C’est une étape de la foi des époux, où ils s’assoient ensemble pour réfléchir sur leur vie spirituelle. Cette étape, je vous la souhaite.

Sr. Marie NIBIZI


QUESTIONS :

Qu’est-ce que j’apporte à la Sainte Vierge Marie ? Est-ce une offrande d’amour ?
Est-ce que je ne lui offre pas seulement ce qui me plaît ?
Quand est-ce que je lui prépare le capital de grâces?
Quand je vais au sanctuaire, est-que je me souviens de contribuer au capital de grâces ?

 QUELQUES INFORMATIONS

1. À Mutumba près du sanctuaire, un mémorial du Père Kentenich est en construction. Il nous est demandé de contribuer spirituellement et matériellement afin que ce lieu devienne un jour un endroit saint. Pour Ceux qui voudraient soutenir les travaux de construction, leur contribution est la bienvenue. Nous sommes tous invités à prendre part aux cérémonies d’inauguration de ce mémorial qui aura lieu le dimanche 17/10/2010 à Mutumba.

2. Comme la liste de ceux qui ont demandé l’Alliance d’Amour au sein de notre branche est perdue, nous vous prions de nous en excuser et de nous envoyer de nouveau les noms (C’est-à-dire ; le nom et le prénom de l’époux et de son épouse) de tous ceux qui l’avaient demandé ainsi que tous ceux qui souhaitent avoir un sanctuaire domestique chez eux. Nous vous prions pour ce, de vous préparer en conséquence à l’aide des instructions que nous vous envoyons mensuellement ou encore à travers la prière et les offrandes au capital de grâces. Nous vous demandons en outre de bien vous préparer pour la rencontre prévue au mois de décembre prochain. Merci.


NOUVELLE DEVISE DE LA FAMILLE DE SCHOENSTATT DANS LA REGION DES GRANDS-LACS

« Unis par Marie et avec le Père Kentenich, engageons-nous pour une nouvelle culture de l’Alliance d’Amour »


LE CHANT DE LA DEVISE

Twungiwe ubumwe na Bikira Mariya hamwe na Patiri Yozefu Kentenich, Twijukire ingendo nshasha y’Insezerano y’Urukundo.
1. Haguruke ba-schoenstatt a) Twijukir’iyo ngendo nshasha mu kanyamuneza be no mu rukundo a) Twijukir’iyo ngendo nshasha
2. Tunywane n’Umuvyeyi wacu +a)…tumukunde kandi tumuyage hose +b)…
3. Duhurumbire agasengero +a)…kuk’ariko soko tuvomw’inema +b)…
4. Twihatire kuba beranda +a)… tub’umuco w’isi mu buzima bwacu +b)…
5. Twigore mu butumwa bwacu +a)… mu kuyaga hos’urukundo rw’Imana +b)…
6. Twizer’Imana-Ndavyi yacu +b)…Twisunz’Umuvyeyi wacu Kentenich +b)…

vendredi 24 septembre 2010

LA VIERGE MARIE, REINE DE TRIOMPHE DANS MA VIE ET DANS MA FAMILLE


La soeur Wilfridis Münster était une sœur d’une foi profonde, même ses paroles le témoignent : « …Essayez de croire au salut », « …gardez toujours la foi », «… priez beaucoup »…


Contemplons les fruits du couronnement de la Sainte Vierge Marie, selon le témoignage de vie du Père Kentenich.


Éditorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise)
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

Nous avons couronné la Vierge Marie au Sanctuaire de Mont Sion Gikungu, il y a plus d’une année, une action qui nous a coûté trois ans de préparation. La première année a été marquée par la devise suivante : « Ma vie, ta Couronne. », la seconde année : « Ma famille, ta Couronne. », et la troisième année : « Ma patrie, ta Couronne. »
Pour célébrer le premier anniversaire du couronnement de la Vierge Marie nous voulons prendre suffisamment de temps pour jeter un regard en arrière afin de réfléchir sur la façon dont la Vierge Marie s’est manifestée comme une Reine de ma vie, de ma famille, mais aussi comme une Reine de ma patrie. Nous voulons aussi revoir l’état de développement de notre confiance en elle, tel un enfant fait confiance en sa maman qu’il chérit. Dans ce numéro, nous admirons la puissance et la qualité de Mère que la Vierge Marie a manifestée pour Schoenstatt.

Couronner la Vierge Marie, c’est accomplir la volonté de Dieu, lui qui l’a couronné le premier. La couronne que nous donnons à la Vierge Marie est un symbole de notre foi, notre espérance et notre charité. Si nous contemplons la vie du Père Kentenich, nous comprenons mieux l’importance de couronner la Sainte Vierge Marie.

Leçon fondamentale: La Vierge Marie, « Reine Triomphatrice dans tous les combats »
Cet enseignement nous montre comment la Vierge Marie s’est montrée comme Reine Triomphatrice dans le Mouvement de Schoenstatt. Ce témoignage nous aide à comprendre que celui qui se confie à la Vierge Marie se confie en même temps à Jésus-Christ. Dans sa vie, rien ne peut l’intimider puisqu’il s’appuie au rocher qu’est Jésus-Christ. Dans le Mouvement de Schoenstatt, la Vierge Marie est aussi vénérée sous le titre de : « Mère, Reine et Triomphatrice trois fois Admirable de Schoenstatt. » Ce titre a une signification et un passé. Aujourd’hui, nous allons revenir à la deuxième partie de ce titre : « Reine et Triomphatrice trois fois Admirable de Schoenstatt. » Cette seconde partie du titre lui a été discernée par la famille de Schoenstatt au cours de la période difficile de la dictature d’Adolf Hitler. En cette période difficile, le Père Kentenich se réfère aux versés bibliques qui parlent de la guerre entre le jeune David et le « géant » Goliath (1 S 17). Il dit : « ce jeune David est comparé à nous la famille de Schoenstatt, notre lance-pierre est l’Alliance d’Amour ».

Pourquoi la famille de Schoenstatt a-t-elle été menacée par le pouvoir de Hitler ?
Le Père Joseph Kentenich qui a fondé le Mouvement apostolique de Schoenstatt était non seulement un allemand, mais aussi quelqu’un de très intelligent, quelqu’un qui voyait loin, quelqu’un qui était éclairé par la lumière de l’Esprit Saint. Depuis qu’Adolf Hitler a pris le pouvoir en 1933, le Père Kentenich voyait la mauvaise intention de cette nouvelle autorité. Après la naissance du mouvement « Nazi », appelé aussi: Mouvement National-Socialiste et la déclaration de ses objectifs à savoir: le courage et l’intérêt de se sacrifier, l’installation de la IIIème République composée par leur race qu’ils considéraient comme étant au-dessus de toute race ; une race, selon eux, qui n’avait pas besoin d’être rachetée, car étant au-dessus de toutes les races du monde. Dans ses enseignements, le Père Joseph Kentenich s’est appuyé sur ces mêmes objectifs des nazis pour substituer la puissance de l’homme à la puissance de Dieu, la vérité et le bien.

Le Père Kentenich travaillait jour et nuit afin de témoigner de l’amour que Dieu a aimé les hommes, faisant d’eux ses propres enfants et en les confiant à la Vierge Marie. Pendant cette période difficile, des milliers de gens, des centaines de prêtres accouraient aux enseignements du Père Kentenich car ces derniers les réconfortaient. Il insistait beaucoup sur « la foi profonde » et « la confiance illimitée ». Il montrait clairement que cette période-là était une période où la force du diable harcelait la force divine. C’est bien cela qui a fait que le Mouvement de Schoenstatt soit l’ennemi numéro un du pouvoir d’Adolf Hitler. Et c’est cela qui a fait que le Père Kentenich soit arrêté et emprisonné pendant plus de trois ans. Après avoir constaté que la situation devenait de plus en plus difficile, c’était en 1939, Père Kentenich a alors invité la famille de Schoenstatt, surtout la Communauté des Sœurs de Marie de Schoenstatt, à couronner la Sainte Vierge, à lui confier tout pouvoir et à lui consacrer l’Allemagne et le monde entier. Elle était couronnée comme « Reine triomphatrice. » Au moment où Hitler et les siens mettaient toute leur confiance en la force physique, dans les pensées et les armes à feu, Père Kentenich et les siens mettaient leur confiance en la victoire du Christ. Père Kentenich encourageait ainsi les siens en leur disant : « il est vrai que Satan n’arrête pas ses actions, mais le chrétien continue à espérer en Dieu. En ce qui nous arrive, il y a parfois des événements qui dépassent nos forces, mais lorsqu’un chrétien reste uni au Christ, il triomphe toujours avec lui. »

A notre tour, voyons si nous avons vraiment couronné la MTA, si nous lui avons confié tout pouvoir, et si nous avons vraiment confiance en Jésus-Christ. Ne croyons-nous pas en nos propres forces pour crier au secours lorsque nous échouons ? Ne nous arrive-t-il pas d’exalter notre raison au détriment de notre foi? Sommes-nous conscient que nous traversons ces temps difficiles grâce à celle que nous avons couronnée? En ces jours où nous commémorons le premier anniversaire après son couronnement, prenons suffisamment de temps pour voir le pas franchi en ce qui concerne notre foi et là où la main de Dieu s’est posée dans notre vie et dans notre pays. Voyons en outre, le pas franchi dans notre confiance en notre Reine.

La Vierge Marie s’est manifestée comme Reine triomphatrice de Schoenstatt, en protégeant notre famille, car ceux qui observent bien les choses disent : « Compte tenu de la haine que Hitler avait contre la famille de Schoenstatt, il est incompréhensible qu’il n’ait pas pu l’anéantir alors qu’il la considérait comme sa première ennemie. » L’autre signe de triomphe est le fait qu’elle a protégé le Père Joseph Kentenich de la mort au camp de concentration de Dachau. Les quatre premières semaines d’emprisonnement, le père les a passées dans une petite cellule située dans une cave. Cette cellule n’avait pas de fenêtres. De plus, il n’était pas possible de se tenir debout. C’était une pièce réservée aux traîtres. Les détenus y sortaient traumatisés. Quant au Père Kentenich, comme le témoigne le Père Fichler qui l’a vu au moment où il sortait de ce cachot, il était bien portant physiquement et avait un sourire victorieux aux lèvres. Dans sa souffrance, il y voyait la main de Dieu et disait : « si on regarde à l’horizon, on voit un nouveau monde qui vient remplacer l’ancien. Cela nous montre qu’il avait une grande confiance en la Vierge Marie et croyait qu’un jour celle-ci finira par triompher. Il a alors imploré la Sainte Trinité et la MTA, Mère et Reine victorieuse de Schoenstatt, leur confiant sa souffrance et demandant qu’ils donnent à leurs serviteurs « la liberté des enfants de Dieu ». Le sens qu’il avait donné à sa souffrance l’a aidé à avoir le courage d’accepter volontiers d’être transféré au camp de Dachau, refusant ainsi la faveur qui lui avait été offerte par les siens qui ne voulaient pas qu’il y aille, car croyaient-ils, il n’en sortirait pas vivant. Il leur a signalé : « Je ne voudrais pas être sauvé par un quelconque arrangement d’un fils de l’homme, plutôt il faut faire beaucoup de sacrifices pour le capital de grâces au sanctuaire, puis, laissons la Mère montrer sa puissance. » Dans cet enfer, la Sainte Vierge a manifesté sa puissance en gardant P. Kentenich en vie. A plusieurs reprises, il était sur la liste de ceux qui devaient êtres exécutés sans qu’il ne soit au courant, et les chefs de prisonniers s’arrangeaient pour l’enlever de la liste. A travers ces derniers, la MTA était toujours là pour l’épargner de la mort. En prison, il était un instrument vivant entre les mains de la Vierge Marie pour encourager les prisonniers et surtout les prêtres. Il leur donnait des enseignements profonds pouvant les encourager et leur redonner la confiance en Dieu. C’est là qu’il a fondé deux branches à savoir ; la Communauté des Frères de Marie de Schoenstatt et l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt. Ainsi le Mouvement est devenu international. A Dachau, il a aussi écrit plusieurs ouvrages qui ont renforcé le Mouvement de Schoenstatt.
Sa confiance en la Vierge Marie qu’il avait couronnée lui a valu d’accepter volontiers la volonté de Dieu qui s’est manifesté à travers sa souffrance. A notre tour, voyons le sens que nous donnons à notre souffrance. Comprenons-nous les cas de nos maladies, du chômage, de l’échec scolaire, le fait d’être orphelin, notre pauvreté, les différends dans nos familles, … En les offrant à l’autel, en les insérant dans la couronne que nous avons fait porter à la Sainte Vierge, nous sauvons ainsi nos corps et nos âmes, les corps et les âmes de nos proches, de nos amis, de nos ennemis, notre pays et le monde entier. N’est-il pas vrai que la plupart de nous gaspillent ce don de la souffrance ? Père Kentenich nous dit : « Dieu est bon et tout ce qu’il fait est bon ». Et il ajoute : « Dieu donne la croix à celui qu’il aime ».
La Sainte Vierge ne s’est pas arrêtée par là, puisqu’elle a encore prouvé son pouvoir en ramenant le Père Kentenich dans la famille qu’il a fondée après plusieurs années d’exil. Il avait été exilé par un groupe de dirigeants de l’Eglise qui ne le comprenaient pas, et qui ne comprenaient non plus la tâche que Dieu avait donnée à la nouvelle famille de Schoenstatt. En ces moments difficiles, le Père Kentenich avait deux armes : la première était la recherche honnête de la vérité. La seconde arme était le fait que le Père Kentenich s’appuyait sur la prière, le dévouement et implorait la grâce du Seigneur dans les épreuves. Durant la période d’exil à Milwaukee est né au sein du Mouvement de Schoenstatt, un grand courant de prières et de sacrifices. Comme il en a été le cas au moment où il sortait du camp de Dachau, le retour d’exil du Père Kentenich a été l’œuvre de tous, une victoire partagée du fait que tout le monde avait accepté de s’unir pour le bon comme pour le pire. La plupart des membres du Mouvement de Schoenstatt à cette époque ont offert tant de sacrifices afin que Dieu le ramène vivant à Schoenstatt.

Nous qui avons couronné la Sainte Vierge Marie lui disant : « Ma vie, ta couronne ; ma famille, ta couronne ; ma patrie, ta couronne », pouvons alors nous demander chacun: Qu’ai-je fait durant cette année pour que ma vie soit vraiment et reste la couronne de la Vierge Marie ? Qu’ai-je fait pour que ma famille soit et reste vraiment la couronne de la Vierge Marie ? Qu’ai-je fait pour que mon pays soit et reste vraiment la couronne de la Vierge Marie ? Qu’ai-je fait pour que ce couple voisin en désaccord redevienne pépinière de l’Eglise ? Que suis-je en train de faire pour que revienne à Dieu cette jeunesse qui est emportée par la drogue? Que suis-je en train de faire pour que s’arrête cette mauvaise habitude de la corruption qui se développe de plus en plus dans notre pays ? Que suis-je en train de faire pour que toutes ces choses que je n’apprécie pas puissent s’arrêter ? Il n’y a point de chemin de salut que celui de se donner en sacrifice. Cette spiritualité de Schoenstatt nous est toujours utile : offrir à la Sainte Vierge chaque fois que de besoin nos forces et nos faiblesses, offrir ce qui nous arrive ; les bonnes choses et les mauvaises, bref, offrir chaque fois notre vie. Chaque jour, nous sommes invités à donner notre offrande au Saint autel par les mains de notre Mère et Reine dans son Sanctuaire, en associant notre sacrifice à celui du Christ. C’est cela qui fera que la couronne que nous lui avons donnée brille toujours. Rien ne lui plaît mieux que la personne qui la couronne chaque jour. A son tour, elle lui prouve sa puissance de « Reine Triomphatrice. »

Toute sa vie et dans toutes les épreuves, au lieu de se plaindre, le Père Kentenich ne prononçait que cette phrase « Mater Perfectam habebit Curam » (La Mère s’en occupera.) C’est la même phrase que la Reine nous recommande dans les épreuves.

Même dans les derniers jours de la vie du Père Kentenich, la Vierge Marie s’est montrée comme Reine triomphatrice. Dieu l’a appelé le 15/09/1968 à sept heures sept minutes du matin à la sacristie, directement après sa première messe dans l’église de la Sainte Trinité. Cette église avait des liens avec la vie du Père car, au moment où il était en exil, les Sœurs de Marie de Schoenstatt, en implorant la Sainte Trinité et la Vierge Marie pour demander de leur ramener le Père, elles avaient promis d’ériger à leur tour, une église dédiée à la Sainte Trinité. Le Père Kentenich allait rencontrer des centaines de Sœurs de Marie de Schoenstatt après cette messe, pour une conférence sur le couronnement de la Vierge Marie. Dans la cave de cette église, la salle où allait se tenir cette conférence était décorée par des couronnes de plusieurs sortes. Les Sœurs avaient emmené toutes les couronnes qu’elles avaient fait porter à la Vierge Marie durant la période d’exil du Père Kentenich afin qu’il les bénisse. La mort du Père Kentenich montre clairement le sentiment avec lequel la Vierge Marie reçoit les couronnes de ses enfants. Le Père Kentenich nous dit: « Couronnez la Vierge Marie et à son tour, elle vous couronnera avec une couronne d’une grande valeur. » il a dit encore: « Le serviteur de Marie ne périra jamais. » Soyons fiers de cette puissance maternelle de la Vierge Marie et nous ne serons jamais déçus. Elle nous tiendra par la main et nous protègera contre tous les torrents de la vie quotidienne.

LES DIVERS.

1. Une nouvelle très intéressante. Les enquêtes sur la vie du fondateur de notre Mouvement le Père Joseph Kentenich se sont clôturées dans le Diocèse de Trèves en Allemagne, maintenant on va envoyer le rapport d’enquête à Rome. C’est une étape très importante. Remercions le bon Dieu et la Reine trois fois admirable et triomphatrice de Schoenstatt. Il nous est alors demandé de redoubler d’efforts afin que le dossier puisse aller de l’avant, et surtout prions pour qu’il y ait un miracle qui confirmera sa sainteté.

2. A Mutumba, près du sanctuaire, un mémorial pour le Père Kentenich est en construction. Il nous est demandé de redoubler d’efforts physiques et spirituels pour la sanctification de ce lieu. Celui ou celle qui aurait une contribution pour la construction, il (elle) est le bienvenu (e). Nous sommes tous invités à prendre part aux cérémonies d’inauguration de ce mémorial le dimanche 17/10/2010 à Mutumba.
3. Comme la liste de ceux qui ont demandé l’Alliance d’Amour au sein de notre branche est perdue, nous vous prions de nous en excuser et de nous envoyer de nouveau les noms (C’est-à-dire ; le nom et le prénom de l’époux et de son épouse) de tous ceux qui l’avaient demandé et tous ceux qui souhaitent avoir un sanctuaire domestique chez eux. Nous vous prions pour ce, de vous préparer en conséquence à l’aide des instructions que nous vous envoyons mensuellement ou encore à travers la prière et les offrandes au capital de grâces. Nous vous demandons en outre de bien vous préparer pour la rencontre prévue au mois de décembre prochain. Merci.


N.B. : Comme vous l’auriez constaté, les questions en rapport avec cet enseigment se trouvent dans les textes même de l’enseignement. C’est-à-dire qu’il n’y aura pas de questions à cette page, comme d’habitude. Merci.
QUELQUES INFORMATIONS
Dieu a appelé auprès de lui, la Sœur Wilfridis Münster
Le 05 Septembre 2010 à quinze heures de l’après-midi à Mutumba, Dieu le Créateur a appelé auprès de lui la sœur Wilfridis Münster, une des premières sœurs qui ont commencé le Mouvement de Schoenstatt au Burundi en 1963.
Née le 31 Octobre 1924 en Allemagne, elle est arrivée au Burundi en 1963. Avec zèle, elle s’est donné corps et âme pour la construction du Sanctuaire de la Reine de Confiance à Mutumba, et a commencé le Mouvement au sein de l’Ecole Ménagère (actuelle ETG Mutumba) dont elle fut directrice. Elle a aussi commencé le Mouvement dans la Paroisse Karinzi où elle a passé plusieurs années en d’apostolat.
La soeur Wilfridis Münster était une sœur d’une foi profonde, même ses paroles le témoignent : « …Essayez de croire au salut », « …gardez toujours la foi », «… priez beaucoup »… Celui qui est à qui elle parlait rentré soulagé. Elle était une personne qui s’intéresse au progrès de l’Eglise et priait beaucoup pour la vocation des jeunes prêtres. Elle encourageait la jeunesse à se confier à Dieu. La preuve en est que, le jour de sa mort, cinq prêtres natifs de la paroisse Karinzi étaient là pour lui rendre les derniers hommages, signe de reconnaissance de l’assistance spirituelle qu’elle leur a assurée.
Prions pour elle afin que la terre lui soit légère et que Dieu l’accueille à bras ouvert dans son Royaume.

mercredi 11 août 2010

LES 16 COMMANDEMENTS DE LA VIE MATRIMONIALE ET LA PAROLE DE DIEU SUR LE MARIAGE

0. Introduction


Pendant la vie matrimoniale, il y a des moments inoubliables, des moments de joie et de bonheur mais aussi des moments de souffrance et de lutte. L’idéal matrimonial, c’est de rester toujours ensemble partageant les joies et les peines. N’est-ce pas ce que l’on se promet le jour du mariage? N’est-ce pas le sens de ces mots de la Bible tellement aimés par les couples qu’on en fait une belle chanson: Là où tu iras, j’irai avec toi (…) ton peuple sera mon peuple, ton Dieu sera mon Dieu (Ruth 1, 16). Si donc dans la vie de couple, chacun( e) s’efforce de rendre heureux(se) l’autre, celui ou celle que son cœur a choisi, la vie de couple passera pour une vie heureuse. Même quand viendront les moments durs, où des vagues violents s’acharneront contre eux, la barque de la vie matrimoniale même si elle pourrait être secouée, elle restera intacte. Les conseils que nous voulons vous proposer vous aideront à vivre heureux dans votre vie de couple. Ce sont ces conseils que nous voudrions considérer comme les commandements de la vie matrimoniale.

I. LES 16 COMMANDEMENTS DE LA VIE MATRIMONIALE

1. Le temps d’or: Essaie d’avoir du temps pour l’autre, et que ce temps passé ensemble soit pour toi comme un temps d’or.

2. Sorties fréquentes: Sors de temps en temps avec ton conjoint, ne préfère pas la compagnie des autres. Cette sortie ne signifie pas : aller montrer à ta femme un autre endroit ou la faire tout simplement quitter la maison. Cela signifie être avec elle.

3. Entendre et Ecouter : Si elle ou il te parle, ne te contente pas seulement d’entendre, laisse ton journal, laisse de regarder la télé, regarde-le (la) dans les yeux. Il/elle se rendra compte que tu es en train d’ écouter ce qu’il /elle te dit. Il /elle se rendra compte que ce qu’elle /il dit a suscité un intérêt pour toi.

4. Toujours comme des fiancés: Il faut garder vivant toujours l’illusion de vos premiers jours de fiançailles. Il faut essayer de conquérir chaque jour cette ambiance.


5. De bons souvenirs: Il faut se rappeler les grands moments de joie partagés ensemble. Il faut célébrer ces moments avec une certaine fréquence.


6. Rêves des amoureux: Il faut essayer de rêver comme les amoureux avec tout ce que cela comporte de créativité; mais il faut garder les pieds sur terre comme les Époux.

7. Donner le visage au futur: Essayez de planifier ensemble le futur ce qui vous aidera à améliorer le présent.


8. Il n’y a pas un/une autre comme toi: Laisse entendre l’autre qu’il n’y a pas un/une autre comme lui. Cherche toujours sa compagnie et valorise toujours ce qu’il/elle fait.


9. L’importance des célébrations: Essaie de te rappeler les dates les plus importantes ( anniversaire, date de mariage, etc.) Cherchez de les célébrer ensemble.


10. Aide-moi: Essaie de demander conseil à ton mari /ta femme. Que ton conjoint soit le premier à t’aider à trouver les solutions pour tes problèmes. Cela vous aidera à vous unir davantage et votre amour grandira de façon merveilleuse.

11. Toujours des louanges: Ne prends pas plaisir de critiquer ton conjoint, encore moins ne le critique pas devant les amis ou quand il est absent. Les mots qui sortent de ta bouche devront toujours être des mots de louanges: Oh! que tu es beau/belle mon/ma chéri(e); Tu es toujours élégant(e) mais aujourd’hui c’est super… et d’autres mots de ce genre…


12. Une surprise pour toi: essaie de la/le surprendre avec de petits cadeaux ou autres choses auxquelles, elle/il n’avait pas pensé. Ceci peut être un petit cadeau: une sortie de surprise, une nouvelle agréable, un habit qu’elle/il aime, des fleurs, ... Il faut user un peu de créativité, que trois mois ne se passent sans une petite surprise.


13. Je venais en pensant à toi: Essaie de chercher ou d’attendre ton conjoint quand il arrive à la maison. Dis-lui que tu ne pensais qu’à elle/lui, que tu l’attendais et que tu pensais à elle toute la journée. Cela lui donnera beaucoup de joie et fera croître en vous l’amour matrimonial.
.
14. Toujours un baiser avant de se séparer N’oublie pas de dire adieux quand tu la/le quittes. Chaque jour un baiser avant de se séparer est une pratique très recommandable. Dans l’amour matrimonial, un baiser ne sera jamais de trop!

15. Avant tout la vérité : essaie d’être sincère mais ne manifeste pas cette vérité de façon à blesser l’autre. Vérité toujours, mais douceur par dessus tout!

16. Je voudrais rester avec toi: préfère toujours l’amitié de ton conjoint. Préfère-la avant toute autre amitié ou compagnie.

Conclusion :

Celui/ celle qui essaiera de mettre en pratique ces commandements, peut espérer dans sa famille une bénédiction divine sans mesure et une vie matrimoniale heureuse. Testez-le vous même et vous verrez ce que vous vous êtes privés sans le savoir.


(Source : Bulletin du Sanctuaire marial de Mont Sion Gikungu, Echo du Sanctuaire Mont Sion, N°3-’08)

Prière du Pape JP II pour les familles

à l'occasion du Jubilé des familles, le 15 octobre 2000.

Ô Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre,
Toi, Père, qui es Amour et Vie, fais que sur cette terre, par ton Fils, Jésus Christ, " né d'une Femme ", et par l'Esprit Saint, source de charité divine, chaque famille humaine devienne un vrai sanctuaire de la vie et de l'amour pour les générations qui se renouvellent sans cesse.
Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux vers le plus grand bien de leurs familles, de toutes les familles du monde.
Que les Jeunes générations trouvent dans la famille un soutien inébranlable qui les rende toujours plus humaines et les fasse croître dans la vérité et dans l'amour.
Que l'amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage, soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises que connaissent parfois nos familles.
Enfin, nous te le demandons par l'intercession de la Sainte Famille de Nazareth, qu'en toutes les nations de la terre l'Église puisse accomplir avec fruit sa mission dans la famille et par la famille, Toi qui es la Vie, La Vérité et l'Amour dans l'unité du Fils et du Saint-Esprit.
Amen.

Prière des parents


En ton Nom, Père,
Et par la grâce d'être père et mère
Que tu nous as donnée,
Daigne bénir nos enfants.
En ton Nom, O Christ,
Toi qui est le Fils et notre grand frère
Fais que nos enfants puissent toujours t'aimer
Comme nous t'aimons aujourd'hui.
En ton Nom, Esprit d'Amour,
Toi qui illumine les cœurs
Et fortifies les faibles,
Sois le guide de nos enfants,
Dans toutes les circonstances de notre vie.
Pour eux et en leur nom, nous te prions,
Père, Fils, Esprit Saint,
Garde-nous unis dans ton Amour.
Nous nous consacrons à toi, Dieu très bon,
Et nous te demandons de nous bénir à notre tour.

Amen.



Prière des parents


Seigneur Jésus, tu as voulu nous confier des enfants,
Nous te remercions pour ta confiance.
Nous te remercions aussi pour chacun d'eux,
Tout ce que tu as pu leur donner jusqu'à maintenant.
Ainsi que pour la joie que tu nous as donné.
Nous voulons te demander
Toute la lumière et tout l'amour dont nous avons besoin
Pour les aider à être des hommes et des femmes capables demain,
De faire un monde plus juste et plus fraternel,
Respectueux de la vie de famille,
Soucieux de donner toujours le meilleur d'eux-mêmes,
Et en étant témoins de ta force lorsqu'ils feront l'expérience de leur faiblesse.
Donne-nous cette force dans la foi
Pour que nous-mêmes soyons des témoins de ta présence auprès d'eux.
Qu'ils deviennent selon ton désir ces saints
Dont tu as besoin pour toucher le cœur des hommes.
Amen.


IGISABISHO C’INGO


Dawe wamaho, Wewe waremye umugabo n’umugore ubishushanije ko, ukabahezagira ngo barondoke, bagwire, bakwire isi yose. Turagutuye imiryango yose y’abantu, uyuhire imigisha, yigane Yezu, Mariya na Yozefu, Umuryango mweranda w’i Nazareti. Shira urukundo rwawe mu mitima y’abubatse, bahimbarwe n’uko bagize umubiri umwe, kubera rya Sakramentu ry’ukwubaka rifatanya umugabo n’umugore ngo babe na bo isôko ry’ubuzima. Egeranya abavyeyi n’abana babe umwe, nkuko muri umwe, Dawe na Mwana na Mutima Mweranda. Hezagira ivyo dutunze mu butungane, tubeho mu kuri no mu mahoro, tubisangirane umutima w’ikigongwe, ubabaye abashonje, ingenzi, n’abarushwa. Ndavyi yacu, rungika Mutima wawe mu ngo zose, abohore imitima ikiboshwe
n ‘ibicumuro, afashe abavyeyi kwubahana mu mabanga yabo, abafashe gusonera ubuzima bw’umwana kuva agisamwa, abafashe kumurera no kumubungabunga nk’umurima nyene basangiye na yo. N’uhumurize ingo ziri mu marira, zakirane umutima rugabo wa Yezu amakuba yo kuri iyi si. Muhanuzi w’agatangaza wewe ubona vyose, sukura inzu zirimwo ibigirwamana ; ingo zose zihinduke amayogi y’abihebera Imana n’amasengero yo kuninahaza Rugira, dukunde gusenga, twige kurekuriranira, tumenye gukenguruka ivyiza vyose, ubu no mu myaka yose. Amen.




II. Voulez-vous une Parole de Dieu qui guiderait votre vie matrimoniale ?


Gn. 1, 26 : Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre.
Gn 1, 27 : Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.

Gn. 1, 31 : Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.

Gn 2, 23 : Alors celui-ci s'écria : Pour le coup, c'est l'os de mes os et la chair de ma chair ! Celle-ci sera appelée femme, car elle fut tirée de l'homme, celle-ci !
Gn 2, 18 : Yahvé Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie.

Si 25 :1-Il est trois choses que mon âme désire, qui sont agréables à Dieu et aux hommes l'accord entre frères, l'amitié entre voisins, un mari et une femme qui s'entendent bien.


Si 25:2- Il est trois sortes de gens que hait mon âme, et dont l'existence me met hors de moi un pauvre gonflé d'orgueil, un riche menteur, un vieillard adultère et dénué de sens.
Si 25:3- Si tu n'as rien amassé dans ta jeunesse, comment dans ta vieillesse aurais-tu quelque chose?
Si 25:4- Quelle belle chose que le jugement joint aux cheveux blancs et, pour les anciens, de connaître le conseil!
Si 25:5- Quelle belle chose que la sagesse chez les vieillards et chez les grands du monde une pensée réfléchie!
Si 25:6- La couronne des vieillards, c'est une riche expérience, leur fierté, c'est la crainte du Seigneur.
Si 25:7- Il y a neuf choses qui me viennent à l'esprit et que j'estime heureuses et une dixième que je vais vous dire un homme qui trouve sa joie dans ses enfants, celui qui voit, de son vivant, la chute de ses ennemis;

Si 25:8- heureux celui qui vit avec une femme de sens, celui qui ne laboure pas avec un bœuf et un âne, celui qui n'a jamais péché par la parole, celui qui ne sert pas un maître indigne de lui;




Si 25:9- heureux celui qui a trouvé la prudence et qui peut s'adresser à un auditoire attentif;
Si 25:10- comme il est grand celui qui a trouvé la sagesse, mais personne ne surpasse celui qui craint le Seigneur.
Si 25:11- Car la crainte du Seigneur l'emporte sur tout celui qui la possède, à quoi le comparer?

Si 25:13- Toute blessure, sauf une blessure du cœur! toute méchanceté, sauf une méchanceté de femme!
Si 25:14- tout malheur, sauf un malheur qui vient de l'adversaire! toute injustice, sauf une injustice qui vient de l'ennemi!
Si 25:15- Il n'y a pire venin que le venin du serpent, il n'y a pire haine que la haine d'un ennemi.
Si 25:16- J'aimerais mieux habiter avec un lion ou un dragon qu'habiter avec une femme méchante.
Si 25:17- La méchanceté d'une femme change son visage, elle fait grise mine, on dirait un ours.

Si 27:18- car, comme on supprime un homme en le tuant, tu as tué l'amitié de ton prochain.
Si 27:19- Comme on ouvre la main et l'oiseau s'envole, tu as perdu ton ami, tu ne le rattraperas pas.


Si 25:18- Son mari s'attable parmi ses voisins et, malgré lui, il gémit amèrement.
Si 25:19- Toute malice n'est rien près d'une malice de femme que le sort des pécheurs lui advienne!
Si 25:20- Une montée sablonneuse sous les pas d'un vieillard, telle est une femme bavarde pour un homme tranquille.
Si 25:21- Ne te laisse pas prendre à la beauté d'une femme, ne t'éprends jamais d'une femme.
Si 25:22- C'est un objet de colère, de reproche et de honte qu'une femme qui entretient son mari.
Si 25:23- Cœur abattu, visage triste, blessure secrète, voilà l'œuvre d'une femme méchante. Mains inertes et genoux sans force, telle est la femme qui fait le malheur de son mari.

Si 27:16- Qui révèle les secrets perd son crédit et ne trouve plus d'ami selon son cœur.
Si 27:17- Envers ton ami sois affectueux et confiant, mais si tu as révélé ses secrets ne cours plus après lui;
Si 27:20- Ne le poursuis pas : il est loin, il s'est enfui comme la gazelle échappée au filet.
Si 27:21- Car on panse une blessure, on pardonne une injure, mais pour qui a révélé un secret, plus d'espoir.


Si 28:8- Reste à l'écart des querelles et tu éviteras le péché; l'homme passionné attise les querelles;
Si 28:9- le pécheur sème le trouble parmi les amis, parmi les gens qui vivent en paix il jette la brouille.
Si 28:10- Le feu brûle suivant son combustible, la querelle se propage d'après sa violence; la fureur d'un homme dépend de sa force, sa colère monte selon sa richesse.

Si 28:11- Une querelle soudaine allume le feu, une dispute irréfléchie fait verser le sang.
Si 28:12- Souffle sur une flammèche, elle s'enflamme, crache dessus, elle s'éteint telle est la puissance de ta bouche.

Si 28:13- Fi du bavard et du fourbe ils ont perdu beaucoup de gens qui vivaient en paix.
Si 28:14- La troisième langue a ébranlé bien des gens, les a dispersés d'une nation à l'autre; elle a détruit de puissantes cités et renversé des maisons de grands.

Si 28:13- Fi du bavard et du fourbe ils ont perdu beaucoup de gens qui vivaient en paix.
Si 28:14- La troisième langue a ébranlé bien des gens, les a dispersés d'une nation à l'autre; elle a détruit de puissantes cités et renversé des maisons de grands.

Si 28:15- La troisième langue a fait répudier des femmes parfaites, les dépouillant du fruit de leurs travaux.

Si 28:25- Dans ton langage use de balances et de poids, à ta bouche mets porte et verrou.
Si 28:26- Garde-toi de faire par elle des faux pas, tu tomberais au pouvoir de celui qui te guette.

Si 36:21- Une femme accepte n'importe quel mari, mais il y a des filles meilleures que d'autres.
Si 36:22- La beauté d'une femme réjouit le regard, c'est le plus grand de tous les désirs de l'homme.
Si 36:23- Si la bonté et la douceur sont sur ses lèvres, son mari est le plus heureux des hommes.
Si 36:24- Celui qui acquiert une femme a le principe de la fortune, une aide semblable à lui, une colonne

Si 36:25- Faute de clôture le domaine est livré au pillage, sans une femme l'homme gémit et va à la dérive.
Si 36:26- Comment se fier à un voleur de grand chemin qui court de ville en ville?
Si 36:27- De même à l'homme qui n'a pas de nid, qui s'arrête là où la nuit le surprend.


Jn 2, 1 ¬– 11 : Les noces de Cana
1 Cor. 7, 1-40 : Mariage et Virginité

Ep. 5, 31 – 32 : Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église.

1 Jn 4,8 : Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour.

Mt 19, 4 : Il répondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme…"


Mt 19, 3 – 12 : Mt 19:3- Des Pharisiens s'approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l'épreuve : " Est-il permis de répudier sa femme pour n'importe quel motif ? "

Mt 19:4 - 5 : Il répondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès l'origine, les fit homme et femme,
et qu'il a dit : Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair ?

Mt 19:6 - 10 Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. " –


" Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie ? " –
" C'est, leur dit-il, en raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais dès l'origine il n'en fut pas ainsi.

Or je vous le dis : quiconque répudie sa femme - pas pour " prostitution " - et en épouse une autre, commet un adultère. "

Les disciples lui disent : " Si telle est la condition de l'homme envers la femme, il n'est pas expédient de se marier. "

Mc 10, 8 : Et les deux ne feront qu'une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.

Ep 5, 31 : Voici donc que l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair :

Mc 10, 9 : Eh bien ! ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer. "

Ga 6,2 : Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la Loi du Christ.



III. L’amour des époux

(Cf. Cathéchisme de l’Eglise catholique, dès la pge 484)


2360 La sexualité est ordonnée à l’amour conjugal de l’homme et de la femme. Dans le mariage l’intimité corporelle des époux devient un signe et un gage de communion spirituelle. Entre les baptisés, les liens du mariage sont sanctifiés par le sacrement.

2361 " La sexualité, par laquelle l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre par les actes propres et exclusifs des époux, n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine dans ce qu’elle a de plus intime. Elle ne se réalise de façon véritablement humaine que si elle est partie intégrante de l’amour dans lequel l’homme et la femme s’engagent entièrement l’un vis-à-vis de l’autre jusqu’à la mort " (FC 11) :
Tobie se leva du lit, et dit à Sara : " Debout, ma sœur ! Il faut prier tous deux, et recourir à notre Seigneur, pour obtenir sa grâce et sa protection ". Elle se leva et ils se mirent à prier pour obtenir d’être protégés, et il commença ainsi : " Tu es béni, Dieu de nos pères ... C’est toi qui a créé Adam, c’est toi qui a créé Eve sa femme, pour être son secours et son appui, et la race humaine est née de ces deux-là. C’est toi qui a dit : ‘Il ne faut pas que l’homme reste seul, faisons-lui une aide semblable à lui’. Et maintenant, ce n’est pas le plaisir que je cherche en prenant ma sœur, mais je le fais d’un cœur sincère. Daigne avoir pitié d’elle et de moi et nous mener ensemble à la vieillesse ! " Et ils dirent de concert : "Amen, amen ". Et ils se couchèrent pour la nuit (Tb 8, 4-9).


2362 " Les actes qui réalisent l’union intime et chaste des époux sont des actes honnêtes et dignes. Vécus d’une manière vraiment humaine, ils signifient et favorisent le don réciproque par lequel les époux s’enrichissent tous les deux dans la joie et la reconnaissance " (GS 49, § 2). La sexualité est source de joie et de plaisir :
Le Créateur lui-même (...) a établi que dans cette fonction [de génération] les époux éprouvent un plaisir et une satisfaction du corps et de l’esprit. Donc, les époux ne font rien de mal en recherchant ce plaisir et en en jouissant. Ils acceptent ce que le Créateur leur a destiné. Néanmoins, les époux doivent savoir se maintenir dans les limites d’une juste modération (Pie XII, discours 29 octobre 1951).
2363 Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage : le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie. On ne peut séparer ces deux significations ou valeurs du mariage sans altérer la vie spirituelle du couple ni compromettre les biens du mariage et l’avenir de la famille.
L’amour conjugal de l’homme et de la femme est ainsi placé sous la double exigence de la fidélité et de la fécondité.

La fidélité conjugale
2364 Le couple conjugal forme " une intime communauté de vie et d’amour fondée et dotée de ses lois propres par le Créateur. Elle est établie sur l’alliance des conjoints, c’est-à-dire sur leur consentement personnel et irrévocable " (GS 48, § 1). Tous deux se donnent définitivement et totalement l’un à l’autre. Ils ne sont plus deux, mais forment désormais une seule chair. L’alliance contractée librement par les époux leur impose l’obligation de la maintenir une et indissoluble (cf. CIC, can. 1056). " Ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer " (Mc 10, 9 ; cf. Mt 19, 1-12 ; 1 Co 7, 10-11).
2365 La fidélité exprime la constance dans le maintien de la parole donnée. Dieu est fidèle. Le sacrement du mariage fait entrer l’homme et la femme dans la fidélité du Christ pour son Église. Par la chasteté conjugale, ils rendent témoignage à ce mystère à la face du monde.

S. Jean Chrysostome suggère aux jeunes mariés de tenir ce discours à leur épouse : " Je t’ai prise dans mes bras, et je t’aime, et je te préfère à ma vie même. Car la vie présente n’est rien, et mon rêve le plus ardent est de la passer avec toi, de telle sorte que nous soyons assurés de n’être pas séparés dans celle qui nous est réservée ... Je mets ton amour au-dessus de tout, et rien ne me serait plus pénible que de n’avoir pas les mêmes pensées que les tiennes " (hom. in Eph. 20, 8 : PG 62, 146-147).

La fécondité du mariage
2366 La fécondité est un don, une fin du mariage, car l’amour conjugal tend naturellement à être fécond. L’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au cœur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement. Aussi l’Église, qui " prend parti pour la vie " (FC 30), enseigne-t-elle que " tout acte matrimonial doit rester par soi ouvert à la transmission de la vie " (HV 11). " Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le magistère, est fondée sur le lien indissoluble que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation " (HV 12 ; cf. Pie XI, enc. " Casti connubii ").


2367 Appelés à donner la vie, les époux participent à la puissance créatrice et à la paternité de Dieu (cf. Ep 3, 14-15 ; Mt 23, 9). " Dans le devoir qui leur incombe de transmettre la vie et d’être des éducateurs (ce qu’il faut considérer comme leur mission propre), les époux savent qu’ils sont les coopérateurs du Dieu créateur et comme ses interprètes. Ils s’acquitteront donc de leur charge en toute responsabilité humaine et chrétienne " (GS 50, § 2).

2368 Un aspect particulier de cette responsabilité concerne la régulation de la procréation. Pour de justes raisons (cf. GS 50), les époux peuvent vouloir espacer les naissances
l’égoïsme mais est conforme à la juste générosité d’une paternité responsable. En outre ils régleront leur comportement suivant les critères objectifs de la moralité :

Lorsqu’il s’agit de mettre en accord l’amour conjugal avec la transmission responsable de la vie, la moralité du comportement ne dépend pas de la seule sincérité de l’intention et de la seule appréciation des motifs ; mais elle doit être déterminée selon des critères objectifs, tirés de la nature même de la personne et de ses actes, critères qui respectent, dans un contexte d’amour véritable, la signification totale d’une donation réciproque et d’une procréation à la mesure de l’homme ; chose impossible si la vertu de chasteté conjugale n’est pas pratiquée d’un cœur loyal (GS 51, § 3).


2369 " C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité " (HV 12).

2370 La continence périodique, les méthodes de régulation des naissances fondées sur l’auto-observation et le recours aux périodes infécondes (cf. HV 16) sont conformes aux critères objectifs de la moralité. Ces méthodes respectent le corps des époux, encouragent la tendresse entre eux et favorisent l’éducation d’une liberté authentique. En revanche, est intrinsèquement mauvaise " toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation "
(HV 14).

Au langage qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la contraception oppose un langage objectivement contradictoire selon lequel il ne s’agit plus de se donner totalement l’un à l’autre. Il en découle non seulement le refus positif de l’ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la vérité interne de l’amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout entière. Cette différence anthropologique et morale entre la contraception et le recours aux rythmes périodiques implique deux conceptions de la personne et de la sexualité humaine irréductibles l’une à l’autre (FC 32).
2371 " Par ailleurs, que tous sachent bien que la vie humaine et la charge de la transmettre ne se limitent pas aux horizons de ce monde et n’y trouvent ni leur pleine dimension, ni leur plein sens, mais qu’elles sont toujours à mettre en référence avec la destinée éternelle des hommes " (GS 51, § 4).
2372 L’Etat est responsable du bien-être des citoyens. A ce titre, il est légitime qu’il intervienne pour orienter la croissance de la population. Il peut le faire par voie d’une information objective et respectueuse, mais non point par voie autoritaire et contraignante. Il ne peut légitimement se substituer à l’initiative des époux, premiers responsables de la procréation et de l’éducation de leurs enfants (cf. PP 37 ; HV 23). Dans ce domaine il ne possède pas l’autorité d’intervenir par des moyens contraires à la loi morale.

Le don de l’enfant
2373 La Sainte Écriture et la pratique traditionnelle de l’Église voient dans les familles nombreuses un signe de la bénédiction divine et de la générosité des parents
(cf. GS 50, § 2).
2374 Grande est la souffrance des couples qui se découvrent stériles. " Que pourrais-tu me donner, demande Abram à Dieu ? Je m’en vais sans enfant ... " (Gn 15, 2). " Fais-moi avoir aussi des enfants ou je meurs ! " crie Rachel à son mari Jacob (Gn 30, 1).
2375 Les recherches qui visent à réduire la stérilité humaine sont à encourager, à la condition qu’elles soient placées " au service de la personne humaine, de ses droits inaliénables, de son bien véritable et intégral, conformément au projet et à la volonté de Dieu
" (CDF, instr. " Donum vitæ " intr. 2).

2376 Les techniques qui provoquent une dissociation des parentés, par l’intervention d’une personne étrangère au couple (don de sperme ou d’ovocyte, prêt d’utérus) sont gravement déshonnêtes. Ces techniques (insémination et fécondation artificielles hétérologues) lèsent le droit de l’enfant à naître d’un père et d’une mère connus de lui et liés entre eux par le mariage. Elles trahissent " le droit exclusif à ne devenir père et mère que l’un par l’autre " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 1).

2377 Pratiquées au sein du couple, ces techniques (insémination et fécondation artificielles homologues) sont peut-être moins préjudiciables, mais elles restent moralement irrecevables. Elles dissocient l’acte sexuel de l’acte procréateur. L’acte fondateur de l’existence de l’enfant n’est plus un acte par lequel deux personnes se donnent l’une à l’autre, il " remet la vie et l’identité de l’embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l’origine et la destinée de la personne humaine. Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l’égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants (cf. CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 5). " La procréation est moralement privée de sa perfection propre quand elle n’est pas voulue comme le fruit de l’acte conjugal, c’est-à-dire du geste spécifique de l’union des époux ... Seul le respect du lien qui existe entre les significations de l’acte conjugal et le respect de l’unité de l’être humain permet une procréation conforme à la dignité de la personne " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 4).


2378 L’enfant n’est pas un dû, mais un don. Le " don le plus excellent du mariage " est une personne humaine. L’enfant ne peut être considéré comme un objet de propriété, ce à quoi conduirait la reconnaissance d’un prétendu " droit à l’enfant ". En ce domaine, seul l’enfant possède de véritables droits : celui " d’être le fruit de l’acte spécifique de l’amour conjugal de ses parents, et aussi le droit d’être respecté comme personne dès le moment de sa conception " (CDF, instr. " Donum vitæ " 2, 8).

2379 L’Evangile montre que la stérilité physique n’est pas un mal absolu. Les époux qui, après avoir épuisé les recours légitimes à la médecine, souffrent d’infertilité s’associeront à la Croix du Seigneur, source de toute fécondité spirituelle. Ils peuvent marquer leur générosité en adoptant des enfants délaissés ou en remplissant des services exigeants à l’égard d’autrui.

Les offenses à la dignité du mariage
2380 L’adultère. Ce mot désigne l’infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l’un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le Christ condamne l’adultère même de simple désir (cf. Mt 5, 27-28). Le sixième commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument l’adultère (cf. Mt 5, 32 ; 19, 6 ; Mc 10, 12 ; 1 Co 6, 9-10). Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l’adultère la figure du péché d’idolâtrie (cf. Os 2, 7 ; Jr 5, 7 ; 13, 27).


2381 L’adultère est une injustice. Celui qui le commet manque à ses engagements. Il blesse le signe de l’Alliance qu’est le lien matrimonial, lèse le droit de l’autre conjoint et porte atteinte à l’institution du mariage, en violant le contrat qui le fonde. Il compromet le bien de la génération humaine et des enfants qui ont besoin de l’union stable des parents.

Le divorce
2382 Le Seigneur Jésus a insisté sur l’intention originelle du Créateur qui voulait un mariage indissoluble (cf. Mt 5, 31-32 ; 19, 3-9 ; Mc 10, 9 ; Lc 16, 18 ; 1 Co 7, 10-11). Il abroge les tolérances qui s’étaient glissées dans la loi ancienne (cf. Mt 19, 7-9).

Entre baptisé, " le mariage conclu et consommé ne peut être dissout par aucune puissance humaine ni pour aucune cause, sauf par la mort " (CIC, can. 1141).

2383 La séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique (cf. CIC, cann. 1151-1155).

Si le divorce civil reste la seule manière possible d’assurer certains droits légitimes, le soin des enfants ou la défense du patrimoine, il peut être toléré sans constituer une faute morale.

2384 Le divorce est une offense grave à la loi naturelle. Il prétend briser le contrat librement consenti par les époux de vivre l’un avec l’autre jusqu’à la mort. Le divorce fait injure à l’Alliance de salut dont le mariage sacramentel est le signe. Le fait de contracter une nouvelle union, fût-elle reconnue par la loi civile, ajoute à la gravité de la rupture : le conjoint remarié se trouve alors en situation d’adultère public et permanent :

Si le mari, après s’être séparé de sa femme, s’approche d’une autre femme, il est lui-même adultère, parce qu’il fait commettre un adultère à cette femme ; et la femme qui habite avec lui est adultère, parce qu’elle a attiré à elle le mari d’une autre (S. Basile, moral. règle 73 : PG 31, 849D-853B).

2385 Le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu’il introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et souvent tiraillés entre eux ; pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale.


2386 Il se peut que l’un des conjoints soit la victime innocente du divorce prononcé par la loi civile ; il ne contrevient pas alors au précepte moral. Il existe une différence considérable entre le conjoint qui s’est efforcé avec sincérité d’être fidèle au sacrement du mariage et se voit injustement abandonné, et celui qui, par une faute grave de sa part, détruit un mariage canoniquement valide (cf. FC 84).


Autres offenses à la dignité du mariage

2387 On comprend le drame de celui qui, désireux de se convertir à l’Evangile, se voit obligé de répudier une ou plusieurs femmes avec lesquelles il a partagé des années de vie conjugale. Cependant la polygamie ne s’accorde pas à la loi morale. Elle " s’oppose radicalement à la communion conjugale : elle nie, en effet, de façon directe le dessein de Dieu tel qu’il nous a été révélé au commencement ; elle est contraire à l’égale dignité personnelle de la femme et de l’homme, lesquels dans le mariage se donnent dans un amour total qui, de ce fait même, est unique et exclusif " (FC 19 ; cf. GS 47, § 2). Le chrétien ancien polygame est gravement tenu en justice d’honorer les obligations contractées à l’égard de ses anciennes femmes et de ses enfants.


2388 L’inceste désigne des relations intimes entre parents ou alliés, à un degré qui interdit entre eux le mariage (cf. Lv 18, 7-20). S. Paul stigmatise cette faute particulièrement grave : " On n’entend parler que d’inconduite parmi vous ... C’est au point que l’un d’entre vous vit avec la femme de son père ! ... Il faut qu’au nom du Seigneur Jésus ... nous livrions cet individu à Satan pour la perte de sa chair ... " (1 Co 5, 1. 4-5). L’inceste corrompt les relations familiales et marque une régression vers l’animalité.


2389 On peut rattacher à l’inceste les abus sexuels perpétrés par des adultes sur des enfants ou adolescents confiés à leur garde. La faute se double alors d’une atteinte scandaleuse portée à l’intégrité physique et morale des jeunes, qui en resteront marqués leur vie durant, et d’une violation de la responsabilité éducative.

2390 Il y a union libre lorsque l’homme et la femme refusent de donner une forme juridique et publique à une liaison impliquant l’intimité sexuelle.

L’expression est fallacieuse : que peut signifier une union dans laquelle les personnes ne s’engagent pas l’une envers l’autre et témoignent ainsi d’un manque de confiance, en l’autre, en soi-même, ou en l’avenir ?

L’expression recouvre des situations différentes : concubinage, refus du mariage en tant que tel, incapacité à se lier par des engagements à long terme (cf. FC 81). Toutes ces situations offensent la dignité du mariage ; elles détruisent l’idée même de la famille ; elles affaiblissent le sens de la fidélité. Elles sont contraires à la loi morale : l’acte sexuel doit prendre place exclusivement dans le mariage ; en dehors de celui-ci, il constitue toujours un péché grave et exclut de la communion sacramentelle.




2391 Plusieurs réclament aujourd’hui une sorte de " droit à l’essai ", là où il existe une intention de se marier. Quelle que soit la fermeté du propos de ceux qui s’engagent dans des rapports sexuels prématurés, " ceux-ci ne permettent pas d’assurer dans sa sincérité et sa fidélité la relation interpersonnelle d’un homme et d’une femme, et notamment de les protéger contre les fantaisies et les caprices " (CDF, décl. " Persona humana " 7). L’union charnelle n’est moralement légitime que lorsque s’est instaurée une communauté de vie définitive entre l’homme et la femme. L’amour humain ne tolère pas l’ "essai ". Il exige un don total et définitif des personnes entre elles (cf. FC 80).

En bref
2392 " L’amour est la vocation fondamentale et innée de tout être humain " (FC 11).

2393 En créant l’être humain homme et femme, Dieu donne la dignité personnelle d’une manière égale à l’un et à l’autre. Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle.


2394 Le Christ est le modèle de la chasteté. Tout baptisé est appelé à mener une vie chaste, chacun selon son propre état de vie.

2395 La chasteté signifie l’intégration de la sexualité dans la personne. Elle comporte l’apprentissage de la maîtrise personnelle.

2396 Parmi les péchés gravement contraires à la chasteté, il faut citer la masturbation, la fornication, la pornographie et les pratiques homosexuelles.

2397 L’alliance que les époux ont librement contractée implique un amour fidèle. Elle leur confère l’obligation de garder indissoluble leur mariage.

2398 La fécondité est un bien, un don, une fin du mariage. En donnant la vie, les époux participent à la paternité de Dieu.

2399 La régulation des naissances représente un des aspects de la paternité et de la maternité responsables. La légitimité des intentions des époux ne justifie pas le recours à des moyens moralement irrecevables (p. ex. la stérilisation directe ou la contraception).

2400 L’adultère et le divorce, la polygamie et l’union libre sont des offenses graves à la
dignité du mariage.