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Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi

lundi 20 décembre 2010

L’ŒUVRE DES FAMILLES DE SCHOENSTATT EN AUTRICHE ET LEUR ENGAGEMENT APOSTOLIQUE (Trèzième enseignement)


Objetif : vous livrez en quatre points mon témoignage sur fécondité apostolique du mouvement des familles en Autriche.

Editorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise).
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

La devise et la résolution citées ci-haut portent le message de l’apostolat. En effet, le but ultime de Schoenstatt est l’apostolat. Le témoignage apostolique de l’œuvre des familles en Autriche nous encourage. Le Père Evode BIGIRIMANA, Aumônier national témoigne dans ce numéro. Lorsque vous aurez partagé ce témoignage, vous serez sans doute affermis.
Fidèle HAVYARIMANA

Chers membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi, ça fait un bon bout de temps que vous ne me voyez pas et que vous ne recevez pas de mes nouvelles. En réalité, ce n’est pas parce que je vous aurais oublié, mais tout simplement parce que j’étais plongé dans mon stage en Autriche pour pouvoir puiser des expériences des autres. Les Barundi eux-mêmes le disent : « Akanyoni katagurutse ntikamenya iyo bweze », ce qui pourrait se traduire : « Un oiseau qui ne s’envole pas ne pourrait se rendre compte où la moisson est mûre ». J’ai maintenant terminé mon stage qui a duré deux mois (juillet et août).
P. Evode BIGIRIMANA

1° L’importance du dialogue.
Le dialogue est une chose très importante et essentielle pour tous les membres du mouvement des familles en Autriche. En effet, les membres du mouvement apostolique de Schoenstatt en Autriche, en l’occurrence ceux de l’œuvre des familles, ont compris que sans le dialogue, ils ne pourraient aller nulle part. C’est pourquoi même dans toutes les rencontres qu’ils organisent, un moment important pour le dialogue de chaque couple (temps du couple) est chaque jour prévu, afin de favoriser cette bi-unité du couple. Ce dialogue est devenu la deuxième nature de tous les membres de l’œuvre des familles quitte à ce que même dans d’autres secteurs de la vie, il se trouve valorisé et choyé. Ici je voudrais donner l’exemple de la semaine d’octobre dans laquelle j’ai pu participer et qui a été caractérisée par un climat de dialogue permanent.

Chaque proposition a de la valeur et n’est jamais laissée au hasard. Pour choisir la devise annuelle, il y avait une proposition qui avait trouvé l’assentiment de la majorité et une autre qui n’avait que 4 personnes qui y insistaient. Au lieu de considérer uniquement la majorité, le modérateur avec toute sa sagesse a pris en compte cela et, on est arrivé à intégrer cette proposition de la minorité dans la devise. Cela m’a beaucoup touché et m’a montré combien la valeur de la personne et de la proposition de chacun est plus déterminante pour bien avancer sur notre chemin.

2° Le travail en commun
Une autre chose importante est la capacité de travailler en commun en mettant à profit les talents de chaque participant. Un tel travail en commun exige le respect des autres et la considération des avis de chacun. Ici je voudrais donner deux exemples : un premier exemple a été observé lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles dans 4 pays (Autriche, Suisse, Allemagne et Hongie). Les questions qui surgissaient étaient d’abord traitées au niveau de chaque couple et après suivait la mise en commun. Les résultats étaient très formidables. Un autre exemple a été observé lors de la rencontre des membres de différents cours de l’union.

Les questions à étudier étaient d’abord traitées au sein de petits groupes (5 à 6 couples) et les réponses de chaque groupe venaient dans la mise en commun. Les résultats étaient aussi formidables.

Le travail en commun exige un degré de compréhension des autres et une large ouverture aux idées des autres. Pour qu’un tel travail soit fructueux, cela exige une coresponsabilité et une maturité spirituelle, sociale et humaine de chacun. La clairvoyance et l’ouverture du modérateur joue aussi un grand rôle.

3° La force du témoignage.
« L’église actuelle a besoin plus de témoins que de maîtres », disait le pape Paul VI. Cette citation du pape ne veut pas décrédibiliser la nécessité de la connaissance et de l’enseignement ; elle veut surtout insister sur la nécessité du témoignage comme moyen efficace de stimulation pour les gens. Jésus lui-même tout en critiquant les pharisiens et les maîtres de la loi invite à écouter ce qu’ils enseignent mais à ne pas suivre leur exemple : « Les maîtres de la loi et les pharisiens sont chargés d’expliquer la loi de Moïse. Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leur façon d’agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent. » (Mt23, 2-3) Cela montre à suffisance que ces enseignements magistraux restent nécessaires et importants, mais ne suffisent pas. En effet, une chose est de savoir enseigner, une autre est de vivre ce qu’on enseigne.

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est fort de ce témoignage. Les familles s’efforcent à vivre elles-mêmes ce qu’elles enseignent et à vrai dire, j’ai constaté cela car, dit-on en Kirundi, « akuzuye ntikamurikwa » (« Nul besoin de flambeau pour voir le niveau d’une cruche remplie »). Qui plus est, le témoignage est une réponse à pas mal de questions vitales. En effet, lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles, plusieurs questions qui étaient posées trouvaient des réponses à partir des témoignages des couples qui livraient leurs expériences eu égard aux questions posées. Ceci est une invitation urgente à essayer de conformer notre vie à ce que nous enseignons.

4° L’engagement apostolique des couples.
Le mouvement de Schoenstatt est un mouvement apostolique. L’expérience que j’ai faite en Autriche est que le mouvement des familles est fort apostolique. Les familles ont compris que de part le baptême, renouvelé dans le sacrement du mariage, elles sont devenues des apôtres. C’est pourquoi elles se donnent allègrement pour l’apostolat de Schoenstatt quitte à ce que la direction nationale du mouvement incombe à une famille et non à un prêtre comme c’est le cas chez nous au Burundi. Et pour cela, je suis en droit de me poser la question suivante : quand est-ce que nos laïcs du Burundi arriveront-ils à cette étape ?
Les familles n’hésitent pas à consacrer une part de leurs revenus pour le mouvement, soit en contribuant régulièrement dans la caisse du groupe, soit en donnant des contributions ponctuelles en cas de rencontres organisées.
Le mouvement vit grâce à ces contributions et autres dons de générosité de certains de leurs membres. Ceci devrait stimuler nos familles qui hésitent à donner leurs contributions pour la caisse commune afin d’être de plus en plus conscientes de l’aspect apostolique de leur baptême. Je profite pour remercier tous ceux qui se donnent pour l’oeuvre des familles de schoenstatt au Burundi : que ça soit ceux qui cotisent régulièrement, que ça soit ceux qui n’hésitent pas à nous faire des dons. Que Dieu leur donne au centuple pour tout ce qu’ils offrent généreusement. Les Barundi le disent bien : « Ak’imuhana kaza imvura ihise » (= l’aide extérieure peut tarder). Nous devons conjuguer nos forces pour bâtir le mouvement sans trop attendre de l’aide extérieure ; et je suis convaincu qu’avec nos moyens, nous pouvons arriver à quelque chose. L’aide extérieure ne viendra que pour soutenir le pas déjà posé.


Que conclure ?

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est très bien organisée et m’a stimulé à faire un pas en avant pour nos familles au Burundi. Voici quelques unes des branches et initiatives de cette œuvre :

1° l’Institut des familles
2° L’union des familles
3° La ligue des familles
4° L’académie des familles
5° La préparation au mariage
6° La revue des familles (FAB : Familie als Berufung qui se traduit : « Famille comme vocation)
7°Le sanctuaire virtuel (à l’internet)
8° Christ au lieu de travail
9° Régulation naturelle de la grossesse
10° Service d’encadrement des enfants lors des rencontres


Eu égard à toutes ces branches et initiatives en Autriche, quels projets et initiatives qui cadrent avec les réalités familiales du Burundi, l’œuvre des familles du Burundi pourrait-elle réaliser? A chacun de réfléchir et essayer de répondre à cette question. Je salue tous les membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi partout où ils se trouvent. Je réaffirme encore mon attachement à vous et vous confirme que je suis toujours uni avec vous dans la prière. Bientôt je vais retourner au pays pour être toujours à votre service car la communauté m’a nommé pour continuer à travailler avec vous.

Que Dieu vous bénisse tous à partir du Sanctuaire originel.

Votre aumônier et ami,
Père Evode Bigirimana.



QUELQUES INFORMATIONS

Nous aimerions vous informer que le camp de formation des familles n’aura pas lieu au mois de décembre 2010 comme nous l’avions prévu. Le camp se tiendra du 18 au 20 février 2011. Il est demandé à ceux qui viendront de l’intérieur du pays d’arriver vendredi dans l’avant-midi car, la première conférence aura lieu à 15 h 00. Comme aujourd’hui les vivre coûte cher, nous vous priions de contribuer de l’argent uniquement.
Contributions :
• Agriculteurs : 10 000F le couple,
• Fonctionnaires et commerçants : 20 000F le couple
Pour travailler dans la tranquillité, nous demandons aux parents de venir uniquement avec des nourrissons.
• Vu l’importance de ce camp de formation et compte tenu de ce que l’Aumônier de notre branche, le Père Evode aura à nous transmettre de son voyage en Autriche, nous verrons ensemble ce que nous pourrions faire pour marquer de nouveaux pas dans notre branche et surtout dans le domaine spirituel.
• Ce sera l’occasion pour notre branche, d’accueillir le symbole du Père qui réside au Sanctuaire d’origine. Ce symbole est en pèlerinage dans le monde entier à la rencontre des membres de la Famille de Schoenstatt, dans l’objectif de nous aider à nous préparer au prochain jubilé de 100 ans de l’Alliance d’Amour. Ici au Burundi, ce symbole arrivera au début du mois de février. C’est pourquoi nous avons préféré d’inviter toutes les familles de l’œuvre des familles qui le désirent et qui peuvent avoir les moyens à répondre présentes à ce camp. Nous demandons à toutes les familles qui veulent participer, de s’annoncer au Bureau de la Centrale nationale avant le 01/01/2011.

À toutes les familles de la ville de Bujumbura et ses environs, nous leur rappelons qu’il y aura la rencontre trimestrielle, le dimanche 28 novembre 2010, dans la maison des Sœurs, située en haut du Centre Reine de la Confiance. Comme nous avons invité un prêtre qui vous aidera dans cette récollection, nous vous prions de venir nombreux et d’arriver au plus tard à 8h30’ du matin.


L’ EXPLICATION DE CE LOGO

1. Le sanctuaire : Nous célébrons le centenaire de l'Alliance d'Amour et au centre de notre célébration se trouve le sanctuaire.
2. La croix au sommet du Sanctuaire : La croix au sommet du sanctuaire nous rappelle les premiers schoenstattiens qui se sont donnés corps et âme et qui étaient prêts à mourir pour Schoenstatt
3. Les trois lignes rouges : rappellent les 3 grâces du Sanctuaire, la triple mission et la triple spiritualité de Schoenstatt.
4. Le monde derrière le Sanctuaire : rappelle que Schoenstatt est un don pour le monde entier, aussi ça rappelle qu'en 2014, nous voulons conclure l'Alliance d'Amour internationalement unis ( nouveauté d'ensemble ).
5. Les dates : 1914 . 2014 : nous rappellent le grand jubilé de 100 ans.

➢ Les 3 grâces du sanctuaire :
-La grâce de l’accueil
-La grâce de la transformation interieur
-La grâce de la fécondité dans l’apostolat
➢ La triple spiritualité de Schoenstatt :
-La spiritualité de l’Alliance d’Amour
-La sainteté de chaque jour
-La spiritualité de l’instrument
➢ Le triple message de Schoenstatt :
-La foi en la Providence divine
-L’Alliance d’Amour
-La conviction d’avoir une mission

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