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Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi

lundi 20 décembre 2010

Heureuses fêtes!!


L'Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi a l'insigne honneur de souhaiter à toutes les familles du monde, un joyeux Noël et une bonne fête de nouvel an 2011. Que cette année vous soit une année fructueuse, une année de réussite en tous vos projets. Que Dieu vous bénisse chères familles.

LE CAPITAL DE GRACES (Quatorzième enseignement)

Objetif : Approfondir sur les contributions au capital de grâces, pourquoi nous le faisons et ce que la sainte écriture en dit.

Editorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise)
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

Chers amis, certainement que quelques personnes pourraient ne pas comprendre l’usage de ces mots “contributions au capitale de grâces”, parce que pour eux, cela fait allusion à l’argent et au spirituel.

Malgré cela, si nous lisons dans le Nouveau Testament, nous remarquons que le Seigneur dans son langage utilise du matériel, pour nous faire comprendre ses commandements. Dans le Nouveau Testament, les enseignements et les paraboles, du Seigneur parlent de l’économie. Le Christ n’hésite pas à comparer le Royaume de Dieu et la richesse caché dans un jardin (Mathieu 13,44), il compare les pécheurs avec une monnaie perdue (Luc 15, 8 - 10), la grâce avec le salaire qu’un patron donne à ses employés qui travaillent dans son champs des oliviers (Mathieu 20, 1 - 16), il donne aussi d’autres exemples que nous ne citons pas ici.
Sœur Marie NIBIZI

Comme le Seigneur nous le montre, ce n’est pas mauvais d’établir une comparaison entre la richesse et les choses spirituelles. La grâce passe par ce que nous voyons ou possédons, de plus ce que nous voyons, ce que nous possédons, nous aident à comprendre le monde spirituel.
L’instruction sur le capital de grâce colle bien avec le parabole des talents (Mathieu 25, 14-30;Luc 19, 12-27). Dans ce chapitre, c’est Jésus lui-même qui compare la grâce divine et le capital : les talents étaient la monnaie. Ces talents devraient apporter des profits. C’est à dire qu’il nous donne tout, mais il a besoin de notre collaboration.
Cette parabole montre clairement comment, il est indispensable de coopérer avec le Bon Dieu, pour que ses grâces portent des fruits
Les Schoenstattiens ont fait leur, les mots “capital de grâces”, comme on peut trouver d’autres écrivains qui les ont utilisé (v. gr. Tanquerey). Nous utilisons aussi le mot “offrandes” pour montrer comment chaque schoenstattien est interpelé à se donner lui même en faisant l’Alliance d’Amour son style de vie. Nous usons le mot “capital” de grâces pour montrer que quand nous nous efforçons à faire de bons œuvres et que nous les apportons à la Sainte Vierge, cela est utile pour les autres.

Le capital pour les commerçants c’est de l’argent qui circule pour apporter des profits ( gains ). Ce n’est pas de l’argent caché dans un trou, dans un morceau de bambous ou tout simplement dans une caisse. (c’est pourquoi le Père Kentenich ne veut pas utiliser le mot : “trésors de grâces”). La construction d’une maison peut nous servir d’exemple, quand on veut bâtir une maison, cela demande beaucoup de matériel et beaucoup de techniciens. Si chacun d’eux veut vraiment faire son travail, il a besoin du matériel qui est en rapport avec son métier. Si on n’a pas de moyens, bâtir une maison est chose impossible.

“Alors, les offrandes que nous apportons à la Vierge Marie lui permet de distribuer beaucoup de grâces. L’amour que nous témoignons à travers des actes palpables et non seulement de bonnes paroles, lui permettent de disposer beaucoup de grâces, pas pour nous seuls qui avons donné des contributions, mais pour tout le monde
Cela nous permet de comprendre ce qu’est c’est le capital de grâces.
Le capital de grâces est une manière de vivre la '”communion des saints” (rappelons-nous du credo ). La communion des saints nous montre la communion entre nous parce que nous sommes les parties du même corps qui est Christ. Ce que fait une partie se percute sur tout le corps. (Cor. 12, 12 - 27);
( Rom. 12, 4 - 8). Quand nous contribuons au capital de grâces, nous soutenons nos frères, en passant par la Sainte Vierge Marie : c’est elle qui connaît ceux qui ont besoin de nos contributions plus que d’autres, et lui demandons de venir en aide à ceux que nous savons déjà qu’ils attendent quelque chose de notre part.

En cela, le Père Kentenich nous enseigne qu’en vérité ce qui compte - “ce n’est pas nos relations parentales mais ce que nous sommes capables pour autrui,
“ bapfana iki barutwa na bamariraniye iki ?” – cet adage se concrétise dans le capital de grâces comme nous le montrent les différentes prières trouvées dans certains ouvrages.
(Vers le Ciel - Hacia el Padre – Vers notre Père)

Par exemple :
“Je suis intérieurement lié aux miens, de sorte que nous nous sentons constamment comme une bi-unité : je vis et me nourris de leur sainteté, mois aussi je suis prêt à mourir pour eux de mon cœur.
Je suis attaché à eux de manière si intime et fidèle, que sans cesse une voix me parle de l’intérieur : ton être et ta vie se répercutent sur eux, ils déterminent leur infortune ou accroissent leur bonheur. (HP, n. 470 y 471)

Nous méditons encore cette prière que nous trouvons dans le livre vers le ciel qui nous explique que par le capital de grâce nous témoignons vraiment que nous sommes un seul corps dans le Christ.
“ En Jésus-Christ, nous sommes étroitement liés, profondément unis dans ses saintes plaies, nous ses membres, Lui, la tête : voilà une bonne nouvelle pour nous tous que personne ne nous ravira.
En tant que ses membres, le Seigneur nous octroiera nos mérites, ce qu’il a promis à tous ceux qui se donnent pour son nom le droit à la grâce et à la gloire…
Tant que nous sommes ses véritables membres, le Père nous est toujours bienveillant.

Nous ressemblons au Christ par l’être et la vie, nous pouvons nous tendre mutuellement la main : par le sang du Sauveur, la piété de l’un profite à tous les autres.

Ainsi l’amour de la famille veut nous donner des ailes pour refréner ave sérieux les passions mauvaises et aspirer à la plus grande sainteté, remplis de la force du sacrifice et d’une gaieté simple.

L’auto sanctification devient amour de la famille, avec joie elle aide la famille dans toute obscurité et attire sur elle le regard heureux du Père, elle est pour elle une protection sur elle et durable, un bâton.

Elle se situe dans le cadre de l’apostolat et aide à enflammer le zèle des âmes. Elle est un lien fort indéchirable qui nous tient ensemble à la ville comme à la campagne…
(HP, n. 487 - 492)

Saint Paul l’exprime dans les phrases suivantes : “Je trouve maintenant ma joie dans les souffrances que j’endure pour vous, et ce qui manque aux détresses du Christ, je l’achève dans ma chaire en faveur de son corps qui est l’Eglise”.
( Col. 1, 24)
Il l’achève dans sa chaire, ce qui manque dans la souffrance du Christ, saint Paul l’achève, c’est à dire sa contribution qui est en même temps ses offrandes, pour que le Christ et la Sainte Vierge les acceptent, les purifient afin de devenir la contribution pour le salut du peuple, et Saint Paul dit cela pour montrer l’unité dans un“Seul corps” que nous partageons tous et qui est l’Eglise. Nous aussi nous apportons nos contributions au capital de grâce quand nous observons la parabole du “grain de blé” : “ En vérité en vérité je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance.” (Jh 12, 24). Nos souffrances mélangées avec celle du Christ deviennent une richesse pour l’Eglise, et par conséquent cela nous aide tous...
Chacun de nous devrait offrir ses souffrances, le vouloir ou non, c’est un trait d’union entre nous et nos frères, nous devrions les collectionner dans le Christ ( mêmement dans la Sainte Vierge Marie). (Jean Paul II, le 23 . 12 . 1982).
La Sainte Vierge Marie est la première personne qui a collaboré avec le Christ, elle est la première qui a contribué au “capital de grâce”; elle a aidé, comme Jean Paul II le dit, dans le salut des hommes, elle a aidé en acceptant librement la volonté de Dieu, en acceptant avec son amour infini pour que les âmes aient le salut (...). Il est temps qu’à notre tour nous préparions “ beaucoup de contributions au capital de grâces ”, et nous les apportons à la Sainte Vierge Marie dans notre Sanctuaire.

LECTURES :
“Ce qui caractérise notre famille qui est en même temps notre Mouvement c’est l’entrelacement des liens entre nous mêmes, mais aussi avec notre fondateur Père Joseph Kentenich. Nous devrions bien garder ces relations et cette unité, et surtout dans notre apostolat pour que ça na terne pas. Il nous est demandé de tisser nos liens avec notre Père fondateur. Tous les membres du Mouvement sont interpellés à la communion, s’entraider mutuellement, se sentir frères dans le malheur que dans le bonheur.

Jusqu’à arriver au point de ressemblance, même si haut nous avons suffisamment parlé sur “ l’entrelacement des liens ”. C’est une chose que nous devrions prendre en compte. La base de la vie c'est la famille, l’estime mutuel, l’estime entre les membre du Mouvement... cheminer ensemble, des gens qui s’entraident parce que c’est cela que le Bon Dieu veut de nos enfants. Ne vous découragez pas, le Bon Dieu veut que les enfants d’une même famille avancent ensemble : Comme le Bon Dieu a voulu que nous formions une même famille, Il a voulu que chacun se souci de l’autre et que personne ne se perde.
Nous pouvons faire une comparaison avec les frères de sang. Dans son plan, Dieu nous a créés étant des frères et soeurs… À ce moment, comme on le dit : “Ceux qui ont la même source ont la même fin ”, nous avons beaucoup de traits d’union, et, ce que fait l’un a des percutions sur la vie de l’autre. Comment nous pouvons l’exprimer en d’autres termes ? Nous sommes interpellés à nous soucier les uns les autres, à tel point que chacun se souci de l’autre. Voyez comment cet esprit de solidarité s’est manifesté dans ces dernières années. Est-ce que nous croyons vraiment à ce que nous voyons ? Peuvent-ils nous aider à comprendre ceux que nous ne voyons pas ?

Si nous jetons un regard sur le monde invisible, nous remarquons que moi et mes compagnons formons vraiment une même famille. Dans son plan, Dieu a fait que nous soyons membres de la même famille, et qu’en esprit nous ayons la même origine et fin. Cela veut dire que les sacrifices des autres à mon égard m’apportent du bien, de mon côté je dois faire ainsi, mes sacrifices doivent contribuer au dévéloppement de la famille.
(20 de enero, 31 de mayo y la redencíon, seri de mayo, N° 1, Pág. 45 -47)

Chers frères et sœurs, dans l’acte de fondation nous y trouvons le message que la Sainte Vierge a donné au premier groupe des séminaristes, nos aînés dans le Mouvement, via le Père Kentenich, dans ces paroles : « Prouvez-moi que vous m’aimez vraiment. » Cette parole est adressée aux Schoenstattiens de notre temps, elle est aussi adressée à vous les familles. Vous témoignerez cela dans la prière, vous lui témoignerez cela étant lumière et sel du monde, un bon exemple, vous lui témoignerez cela par beaucoup de sacrifices que vous lui apporterez comme contributions au capital de grâces. Tous les schoenstattiens et surtout vous qui êtes adultes, vous avez le devoir de faire tout votre possible pour qu’il y ait abondance de grâces au Sanctuaire, et ceux qui viennent se ressourcer, la Sainte Vierge Marie trouve à leur donner. Alors, vous êtes invités à tout donner dans le capital de grâces: les sacrifices, la fatigue, les soucis, la souffrance, la colère, la joie, la maladie, la pauvreté, différentes difficultés. Tout cela vous apportez à notre Reine, à son tour, elle apporte cela à son Fils et Il les transforme, et par conséquent cela apporte du bien à vos familles, le Burundi, l’Eglise et le monde entier… Vos offrandes et sacrifices vous tracent une voie vers la vie éternelle.
Chères familles, nous sommes invités chacun en ce qu’il est à coopérer avec le Sauveur, notre Mère dans le salut du monde par le moyer d’offrir nos efforts comme contributions au capital de grâces.

Questions :
1. Comme famille de Schoenstatt, que pourrions.nous faire pour que notre source de grâces reste pleine ?
2. Quelle résolution pourrions-nous prendre pour ce mois en rapport avec les contributions au capital de grâces ?
3. Que pourrions-nous faire pour que nos enfants aiment le sanctuaire, comment pourrions-nous expliquer aux autres ce qu’est c’est le capital de grâces ?

 QUELQUES INFORMATIONS


1. Notre aumônier est de retour depuis le 02/12/2010. Qu’il soit les bienvenues. Nous attendons de lui beaucoup de choses de Schoenstatt.
2. Nous aimerions vous informer que le camp de formation des familles n’aura pas lieu au mois de décembre 2010 comme nous l’avions prévu. Le camp se tiendra du 18 au 20 février 2011. Il est demandé à ceux qui viendront de l’intérieur du pays d’arriver vendredi dans l’avant-midi car, la première conférence aura lieu à 15 h 00. Comme aujourd’hui les vivre coûte cher, nous vous priions de contribuer de l’argent uniquement.
Contributions :
• Agriculteurs : 10 000F le couple,
• Fonctionnaires et commerçants : 20 000F le couple
Pour travailler dans la tranquillité, nous demandons aux parents de venir uniquement avec des nourrissons.
3. Étant donné que la liste des familles qui désirent sceller leur Alliance d’Amour avec notre Mère pendant le camp annuel est perdue, nus vous demandons de nous envoyer le plus rapidement possible les noms de ces personnes (c’est à dire les noms de monsieur et sa dame), sans oublier tous ceux qui désirent avoir un sanctuaire de foyer chez eux.

L’ŒUVRE DES FAMILLES DE SCHOENSTATT EN AUTRICHE ET LEUR ENGAGEMENT APOSTOLIQUE (Trèzième enseignement)


Objetif : vous livrez en quatre points mon témoignage sur fécondité apostolique du mouvement des familles en Autriche.

Editorial « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich. » (la devise).
« Avec amour, soyons à l'écoute et au service des pauvres »
(la résolution)

La devise et la résolution citées ci-haut portent le message de l’apostolat. En effet, le but ultime de Schoenstatt est l’apostolat. Le témoignage apostolique de l’œuvre des familles en Autriche nous encourage. Le Père Evode BIGIRIMANA, Aumônier national témoigne dans ce numéro. Lorsque vous aurez partagé ce témoignage, vous serez sans doute affermis.
Fidèle HAVYARIMANA

Chers membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi, ça fait un bon bout de temps que vous ne me voyez pas et que vous ne recevez pas de mes nouvelles. En réalité, ce n’est pas parce que je vous aurais oublié, mais tout simplement parce que j’étais plongé dans mon stage en Autriche pour pouvoir puiser des expériences des autres. Les Barundi eux-mêmes le disent : « Akanyoni katagurutse ntikamenya iyo bweze », ce qui pourrait se traduire : « Un oiseau qui ne s’envole pas ne pourrait se rendre compte où la moisson est mûre ». J’ai maintenant terminé mon stage qui a duré deux mois (juillet et août).
P. Evode BIGIRIMANA

1° L’importance du dialogue.
Le dialogue est une chose très importante et essentielle pour tous les membres du mouvement des familles en Autriche. En effet, les membres du mouvement apostolique de Schoenstatt en Autriche, en l’occurrence ceux de l’œuvre des familles, ont compris que sans le dialogue, ils ne pourraient aller nulle part. C’est pourquoi même dans toutes les rencontres qu’ils organisent, un moment important pour le dialogue de chaque couple (temps du couple) est chaque jour prévu, afin de favoriser cette bi-unité du couple. Ce dialogue est devenu la deuxième nature de tous les membres de l’œuvre des familles quitte à ce que même dans d’autres secteurs de la vie, il se trouve valorisé et choyé. Ici je voudrais donner l’exemple de la semaine d’octobre dans laquelle j’ai pu participer et qui a été caractérisée par un climat de dialogue permanent.

Chaque proposition a de la valeur et n’est jamais laissée au hasard. Pour choisir la devise annuelle, il y avait une proposition qui avait trouvé l’assentiment de la majorité et une autre qui n’avait que 4 personnes qui y insistaient. Au lieu de considérer uniquement la majorité, le modérateur avec toute sa sagesse a pris en compte cela et, on est arrivé à intégrer cette proposition de la minorité dans la devise. Cela m’a beaucoup touché et m’a montré combien la valeur de la personne et de la proposition de chacun est plus déterminante pour bien avancer sur notre chemin.

2° Le travail en commun
Une autre chose importante est la capacité de travailler en commun en mettant à profit les talents de chaque participant. Un tel travail en commun exige le respect des autres et la considération des avis de chacun. Ici je voudrais donner deux exemples : un premier exemple a été observé lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles dans 4 pays (Autriche, Suisse, Allemagne et Hongie). Les questions qui surgissaient étaient d’abord traitées au niveau de chaque couple et après suivait la mise en commun. Les résultats étaient très formidables. Un autre exemple a été observé lors de la rencontre des membres de différents cours de l’union.

Les questions à étudier étaient d’abord traitées au sein de petits groupes (5 à 6 couples) et les réponses de chaque groupe venaient dans la mise en commun. Les résultats étaient aussi formidables.

Le travail en commun exige un degré de compréhension des autres et une large ouverture aux idées des autres. Pour qu’un tel travail soit fructueux, cela exige une coresponsabilité et une maturité spirituelle, sociale et humaine de chacun. La clairvoyance et l’ouverture du modérateur joue aussi un grand rôle.

3° La force du témoignage.
« L’église actuelle a besoin plus de témoins que de maîtres », disait le pape Paul VI. Cette citation du pape ne veut pas décrédibiliser la nécessité de la connaissance et de l’enseignement ; elle veut surtout insister sur la nécessité du témoignage comme moyen efficace de stimulation pour les gens. Jésus lui-même tout en critiquant les pharisiens et les maîtres de la loi invite à écouter ce qu’ils enseignent mais à ne pas suivre leur exemple : « Les maîtres de la loi et les pharisiens sont chargés d’expliquer la loi de Moïse. Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leur façon d’agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent. » (Mt23, 2-3) Cela montre à suffisance que ces enseignements magistraux restent nécessaires et importants, mais ne suffisent pas. En effet, une chose est de savoir enseigner, une autre est de vivre ce qu’on enseigne.

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est fort de ce témoignage. Les familles s’efforcent à vivre elles-mêmes ce qu’elles enseignent et à vrai dire, j’ai constaté cela car, dit-on en Kirundi, « akuzuye ntikamurikwa » (« Nul besoin de flambeau pour voir le niveau d’une cruche remplie »). Qui plus est, le témoignage est une réponse à pas mal de questions vitales. En effet, lors de la rencontre des responsables de l’académie des familles, plusieurs questions qui étaient posées trouvaient des réponses à partir des témoignages des couples qui livraient leurs expériences eu égard aux questions posées. Ceci est une invitation urgente à essayer de conformer notre vie à ce que nous enseignons.

4° L’engagement apostolique des couples.
Le mouvement de Schoenstatt est un mouvement apostolique. L’expérience que j’ai faite en Autriche est que le mouvement des familles est fort apostolique. Les familles ont compris que de part le baptême, renouvelé dans le sacrement du mariage, elles sont devenues des apôtres. C’est pourquoi elles se donnent allègrement pour l’apostolat de Schoenstatt quitte à ce que la direction nationale du mouvement incombe à une famille et non à un prêtre comme c’est le cas chez nous au Burundi. Et pour cela, je suis en droit de me poser la question suivante : quand est-ce que nos laïcs du Burundi arriveront-ils à cette étape ?
Les familles n’hésitent pas à consacrer une part de leurs revenus pour le mouvement, soit en contribuant régulièrement dans la caisse du groupe, soit en donnant des contributions ponctuelles en cas de rencontres organisées.
Le mouvement vit grâce à ces contributions et autres dons de générosité de certains de leurs membres. Ceci devrait stimuler nos familles qui hésitent à donner leurs contributions pour la caisse commune afin d’être de plus en plus conscientes de l’aspect apostolique de leur baptême. Je profite pour remercier tous ceux qui se donnent pour l’oeuvre des familles de schoenstatt au Burundi : que ça soit ceux qui cotisent régulièrement, que ça soit ceux qui n’hésitent pas à nous faire des dons. Que Dieu leur donne au centuple pour tout ce qu’ils offrent généreusement. Les Barundi le disent bien : « Ak’imuhana kaza imvura ihise » (= l’aide extérieure peut tarder). Nous devons conjuguer nos forces pour bâtir le mouvement sans trop attendre de l’aide extérieure ; et je suis convaincu qu’avec nos moyens, nous pouvons arriver à quelque chose. L’aide extérieure ne viendra que pour soutenir le pas déjà posé.


Que conclure ?

L’œuvre des familles de Schoenstatt en Autriche est très bien organisée et m’a stimulé à faire un pas en avant pour nos familles au Burundi. Voici quelques unes des branches et initiatives de cette œuvre :

1° l’Institut des familles
2° L’union des familles
3° La ligue des familles
4° L’académie des familles
5° La préparation au mariage
6° La revue des familles (FAB : Familie als Berufung qui se traduit : « Famille comme vocation)
7°Le sanctuaire virtuel (à l’internet)
8° Christ au lieu de travail
9° Régulation naturelle de la grossesse
10° Service d’encadrement des enfants lors des rencontres


Eu égard à toutes ces branches et initiatives en Autriche, quels projets et initiatives qui cadrent avec les réalités familiales du Burundi, l’œuvre des familles du Burundi pourrait-elle réaliser? A chacun de réfléchir et essayer de répondre à cette question. Je salue tous les membres de l’œuvre des familles de Schoenstatt au Burundi partout où ils se trouvent. Je réaffirme encore mon attachement à vous et vous confirme que je suis toujours uni avec vous dans la prière. Bientôt je vais retourner au pays pour être toujours à votre service car la communauté m’a nommé pour continuer à travailler avec vous.

Que Dieu vous bénisse tous à partir du Sanctuaire originel.

Votre aumônier et ami,
Père Evode Bigirimana.



QUELQUES INFORMATIONS

Nous aimerions vous informer que le camp de formation des familles n’aura pas lieu au mois de décembre 2010 comme nous l’avions prévu. Le camp se tiendra du 18 au 20 février 2011. Il est demandé à ceux qui viendront de l’intérieur du pays d’arriver vendredi dans l’avant-midi car, la première conférence aura lieu à 15 h 00. Comme aujourd’hui les vivre coûte cher, nous vous priions de contribuer de l’argent uniquement.
Contributions :
• Agriculteurs : 10 000F le couple,
• Fonctionnaires et commerçants : 20 000F le couple
Pour travailler dans la tranquillité, nous demandons aux parents de venir uniquement avec des nourrissons.
• Vu l’importance de ce camp de formation et compte tenu de ce que l’Aumônier de notre branche, le Père Evode aura à nous transmettre de son voyage en Autriche, nous verrons ensemble ce que nous pourrions faire pour marquer de nouveaux pas dans notre branche et surtout dans le domaine spirituel.
• Ce sera l’occasion pour notre branche, d’accueillir le symbole du Père qui réside au Sanctuaire d’origine. Ce symbole est en pèlerinage dans le monde entier à la rencontre des membres de la Famille de Schoenstatt, dans l’objectif de nous aider à nous préparer au prochain jubilé de 100 ans de l’Alliance d’Amour. Ici au Burundi, ce symbole arrivera au début du mois de février. C’est pourquoi nous avons préféré d’inviter toutes les familles de l’œuvre des familles qui le désirent et qui peuvent avoir les moyens à répondre présentes à ce camp. Nous demandons à toutes les familles qui veulent participer, de s’annoncer au Bureau de la Centrale nationale avant le 01/01/2011.

À toutes les familles de la ville de Bujumbura et ses environs, nous leur rappelons qu’il y aura la rencontre trimestrielle, le dimanche 28 novembre 2010, dans la maison des Sœurs, située en haut du Centre Reine de la Confiance. Comme nous avons invité un prêtre qui vous aidera dans cette récollection, nous vous prions de venir nombreux et d’arriver au plus tard à 8h30’ du matin.


L’ EXPLICATION DE CE LOGO

1. Le sanctuaire : Nous célébrons le centenaire de l'Alliance d'Amour et au centre de notre célébration se trouve le sanctuaire.
2. La croix au sommet du Sanctuaire : La croix au sommet du sanctuaire nous rappelle les premiers schoenstattiens qui se sont donnés corps et âme et qui étaient prêts à mourir pour Schoenstatt
3. Les trois lignes rouges : rappellent les 3 grâces du Sanctuaire, la triple mission et la triple spiritualité de Schoenstatt.
4. Le monde derrière le Sanctuaire : rappelle que Schoenstatt est un don pour le monde entier, aussi ça rappelle qu'en 2014, nous voulons conclure l'Alliance d'Amour internationalement unis ( nouveauté d'ensemble ).
5. Les dates : 1914 . 2014 : nous rappellent le grand jubilé de 100 ans.

➢ Les 3 grâces du sanctuaire :
-La grâce de l’accueil
-La grâce de la transformation interieur
-La grâce de la fécondité dans l’apostolat
➢ La triple spiritualité de Schoenstatt :
-La spiritualité de l’Alliance d’Amour
-La sainteté de chaque jour
-La spiritualité de l’instrument
➢ Le triple message de Schoenstatt :
-La foi en la Providence divine
-L’Alliance d’Amour
-La conviction d’avoir une mission