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Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi

mardi 13 avril 2010

Quatrième enseignement L’ALLIANCE D’AMOUR AVEC MARIE

Objetif : Comprendre que conclure l’Alliance d’Amour avec la Sainte Vierge Marie est la meilleure façon de vivre l’alliance baptismale.
Editorial

Chères familles de Schoenstatt,
«Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich» (la devise). « Avec amour, soyons à l’écoute et au service des pauvres » (la résolution).
Beaucoup de gens se posent la question : pourquoi les Catholiques, et surtout les schoenstattiens, passent par la Sainte Vierge Marie comme intermédiaire. Les Protestants surtout disent qu’il faut aller directement à Jésus. L’apôtre Saint Paul dans sa lettre à Timothée nous dit qu’il existe l’unique médiateur entre Dieu et les hommes : le Christ. Est-ce dire qu’il n’existe pas des personnes intermédiaires entre Dieu et les hommes? Pas du tout. Dieu, à chaque fois qu’il voulait accomplir son plan de salut des hommes, préférait passer par des intermédiaires. Si donc nous croyons que quelqu’un peut prier pour nous et que sa prière peut être exaucée, combien la prière de la Sainte Vierge Marie, l’Immaculée, pourrait l’être ! La consécration à Marie devient ainsi le moyen le plus facile de s’approcher de Dieu. La résolution que nous nous sommes fixées d’écouter et aider les pauvres dans l’amour trouve ici sa raison d’être dans la mesure où Dieu veut les aider en passant par nous. Notre secours aux pauvres est très souhaitable afin que l’amour de Dieu se manifester envers eux. Ceci montre encore une fois que Dieu passe souvent par les hommes pour accomplir ses œuvres de charité. Aider les pauvres commence par les écouter parce que en réalité, la vraie pauvreté est morale et spirituelle. Or, on a tendance à se limiter souvent à la pauvreté matérielle. Mon souhait le meilleur est que toutes vos familles mettent en pratique cette résolution afin de rendre témoignage de l’amour de Dieu.
Père Evode BIGIRIMANA, Aumônier de l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt au Burundi


INTRODUCTION

Nous nous confions à la Sainte Vierge afin qu’elle nous guide vers son Fils, Fils du Dieu Vivant. Ceci est le but de la famille de Schoenstatt en peu de mots. Ainsi, comme la Sainte Vierge nous confie à notre Sauveur, sa préoccupation principale est de veiller sur nous afin que personne ne se perde. Celui ou celle qui accueille la Sainte Vierge accueille le Christ lui-même, source de vie.

Beaucoup de personnes qui entrent en contact avec Schoenstatt se posent parfois la question: Pourquoi dans le Mouvement apostolique de Schoenstatt on donne tellement d’importance à la Sainte Vierge Marie ? Pourquoi les membres du Mouvement scellent une Alliance d’Amour avec Elle? Est-ce que la relation avec le Christ ne suffit pas? Pourquoi faire un détour par une dévotion latérale au lieu d’aller droit à Lui. C’est ainsi que surgissent d’autres interrogations en relation avec le rôle de la Sainte Vierge Marie dans notre vie de foi.

Cependant, dans les affaires en rapport avec Dieu, les chemins les plus « directs» sont les plus difficiles à suivre. Dieu lui-même a préféré parvenir à nous en passant par des intermédiaires: il s’est révélé à son peuple et l’a guidé par des personnes qu’il a choisies pour se révéler et venir jusqu’à nous. Ainsi il le fit tout au long de l’histoire du salut dans l’Ancien Testament. Il a choisi les patriarches, les juges et les rois, les prophètes, Abraham, Isaac et Jacob, Moise et David, Isaïe et Ezéchiel, et beaucoup d’autres encore. Lorsque arriva la plénitude des temps, il envoya son Fils unique dans le monde pour garder le peuple d’Israël. Et pour nous faciliter la rencontre avec lui, il prit chair et se fit un de nous. Pour l’accomplissement de son plan d’incarnation, il se choisit une femme : la Sainte Vierge Marie et prit chair en son sein, se faisant dépendre d’elle.

Cette « pédagogie » de Dieu continua tout au long de l’histoire de l’Eglise depuis l’élection de Marie et celle des douze collaborateurs de Jésus les plus proches: les apôtres. Toute la réalité ecclésiale, on pourrait dire, n’est qu’un grand testament et une application de cette « loi des intermédiaires » : la succession apostolique, le Pape, les prêtres, les sacrements, l’être et la mission de chaque chrétien au milieu du monde. Tout cela révèle la volonté du Seigneur de nous rejoindre à travers d’autres personnes et que nous le rejoignions aussi à travers les hommes. Ainsi, vouloir aller à Dieu ou au Christ en ignorant les intermédiaires: la Sainte Vierge Marie, l’Eglise, le Pape, les prêtres, les sacrements, ou nos frères, c’est prendre un chemin qui n’aboutit guère ou dans lequel on s’embourbe.

Cela nous aide aussi à comprendre plus clairement que l’amour de Dieu se prouve par l’amour du prochain, en qui Dieu se trouve, aux plus petits surtout. C’est pour cela aussi que Saint Jean qui connaissait bien le Seigneur pouvait dire avec certitude : « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. (1 Jh.4,20).
(Cf. Twitegurire Insezerano y’urukundo. Fiche4)

Chers conjoints de l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt, cet enseignement est un complément de la devise que vous avez vous-mêmes choisie au camp national de formation : « Sous la protection de Marie Reine, et selon le sacerdoce commun, soyons témoins du Christ dans nos foyers et nos communautés de base comme le Père Kentenich » ainsi que la résolution : « Avec amour, soyons à l’écoute et au service des pauvres. ».

Plus la pauvreté assaille le pays, plus les cœurs de certains, s’endurcissent et deviennent moins accueillants. Si nous voulons vivre selon la devise « Soyons témoins du Christ », et si nous voulons la vivre selon la résolution d’être « disponible » pour les pauvres et « les petits », gardons nos lampes allumées. Du moment que quelqu’un frappera à la porte, on aura peut-être tendance à ne pas ouvrir et à penser que la personne vient pour nous déranger par ses différends problèmes : de chômage, de santé, de logement, de frais scolaire, etc

Dans la mesure où la pauvreté devient de plus en plus monnaie courante dans le pays, les familles de Schoenstatt devraient faire preuve de plus de solidarité avec les pauvres. Les adages païens comme : « Hayaga abangana » (Uniquement les personnes de même rang social peuvent partager) ou « Iminwe iryoha inyurana »
( C’est beau de donner quand on attend en retour quelque chose); les familles de Schoenstatt devraient s’en méfier.

Jésus nous dit: « Tout ce que vous faites à l’un de ces petits c’est à moi que vous le faites. » (…) Cette parole mérite l’attention des conjoints qui sont appelés à ouvrir les portes de leurs cœurs et de leurs maisons afin de laisser entrer tous ceux que Dieu leur envoie. Ceux-ci peuvent être des membres des familles des conjoints, des amis ou même des étrangers qui leur étaient inconnus jusque-là. Il est beau lorsque les visiteurs se sentent à l’aise dans une maison. Bien sûr, il arrive que des conjoints doivent accueillir des personnes âgées ou des orphelins surtout dans les pays en crise de guerre, de catastrophes naturelles comme la disette, le séisme, les vents violents etc. Ce sont des cas qui exigent beaucoup d’amour et de foi en Dieu.
À chaque fois qu’on voudra « être témoins du Christ », il sera important de réagir devant chaque cas selon la devise et la résolution.

Nos voisins congolais disent dans leur sagesse :
« Un étranger dans une maison représente l’ange », il faut donc bine l’accueillir pour s’attirer des bénédictions. Lorsqu’un paralytique demanda l’aumône à St Pierre celui-ci lui répondit: « Je n’ai ni or ni argent, mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus, lève-toi! » Essayons d’être d’autres « Saint Pierre ». notre plus grande richesse c’est la foi, l’espérance et la charité. Donnons en à ces pauvres qui nous tendent la main. Si nous n’avons pas d’argent à donner aux pauvres, donnons-leur au moins un sourire et écoutons-les. Ce que les conjoints de Schoenstatt devraient donner avant tout aux pauvres c’est cet accueil chaleureux.Un adage rundi nous encourage au partage : « Bike bikehanira abankana. » Quand on s’aime, on partage le peu qu’on a). La Dit-on encore: « Inzimano ntitembagaza urugo. » ( Ce n’est pas ce qu’on offre aux visiteurs qui appauvrit le ménage). Soyez donc accueillants envers les pauvres. Et si vous donnez quelque chose avec une main, que l’autre main ne le sache.
Vivre à proximité de la Sainte Vierge Marie, vivre au rythme de son cœur tendre et maternel, uni à elle dans l’Alliance d’Amour, telle est la plus voie sûre de ressembler à elle pour les conjoints schoenstattiens. Il est important à ces derniers de conclure l’Alliance d’Amour. Celle-ci est dotée d’une puissance de transformation intérieure. Ainsi nous seront les grands riches car notre plus grande richesse est la MTA.

Marie est très attachée à son Fils Jésus et à l’Eglise. À l’appel du Seigneur, Marie répondait toujours : « Me voici » ; Elle est notre mère dans la foi et dans l’Alliance d’Amour. Avec elle, dans cette alliance, apprenons à répondre « oui » à la volonté du Seigneur et nous saurons aimer car, sans amour, on ne peut pas être témoin du Christ.

La plus grande préoccupation de la Vierge Marie est de préparer nos coeurs à accueillir son fils Jésus dans sa Parole et dans le sacrement de l’Eucharistie, lui qui nous apprend à aimer vraiment. Ici on peut saisir pourquoi les membres du Mouvement apostolique de Schoenstatt et ses amis sont attachés à la Sainte Vierge à travers l’Alliance d’Amour.
Sur notre chemin de la foi, Marie est irremplaçable, spécialement pour les conjoints.

Mes vœux de prospérité !

Sr. Marie NIBIZI

QUESTIONS :
1. Qu’est ce qui vous touche en cet enseignement?
2. Voudriez-vous conclure l’Alliance d’Amour avec Marie ?
3. Qu’est ce qui vous empêche de conclure l’Alliance d’amour aujourd’hui ?
4. Si vous voulez conclure l’Alliance d’Amour, ou en êtes-vous avec les préparatifs ?

* QUELQUES INFORMATIONS


1. FORMATION EN PAROISSE KIVOGA, DIOCESE RUTANA
Sur invitation de l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt en paroisse Kivoga, Diocèse Rutana, deux familles de l’Oeuvre en paroisse Rutovu : la famille BARAKAMFITIYE Ildephonse et Immaculée SINZOBAHAMVYA ainsi que la famille MANIRAKIZA Alexis et KWIZERA Evelyne avaient répondu à l’invitation. Les familles de Kivoga étaient au nombre de 25. Leurs échanges ont porté spécialement sur l’identité de l’œuvre des Familles de Schoenstatt. Ils se sont promis de se revoir très prochainement.
Famille BARAKAMFITIYE Ildephonse et SINZOBAHAMVYA Immaculée

2. RENCONTRE TRIMESTRIELLE DE L’OFS A MONT SION
En date du 31 Janvier 2010, l’Oeuvre des Familles de Schoenstatt en mairie de Bujumbura s’est réunie dans la rencontre trimestrielle à Mont Sion Gikungu. C’est le père Evode BIGIRIMANA, Aumônier de la branche, qui a célébrée la messe de cette rencontre. Nous aimerions en profiter pour vous remercier pour votre participation mais aussi vous demandant de participer massivement à la prochaine rencontre dans les trois prochains mois. Rien sans vous, rien sans nous.

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